Lot Essay
Etienne-Maurice Falconet (1716-1791) avait commencé sa carrière comme tailleur de marbre dans l'atelier de son oncle Nicolas Guillaume. Là, il commença secrètement à élaborer des sculptures à partir du bois et de la terre. Il fut découvert par Jean-Baptiste Lemoyne, qui l'accepta comme élève autour de l'année 1734. Il devint ensuite membre, en 1754, de l'Académie royale de peinture et de sculpture.
Le classicisme de cette composition se manifeste tout particulièrement dans la fluidité du drapé, ainsi que dans les traits et l'expression de la jeune fille. La sensibilité qui se dégage de cette terre cuite fait écho à la figure de l'Hiver, également par Falconet (un marbre de cette composition est conservé au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg), dont une terre cuite fut exposée au Salon de 1765. On y avait loué le drapé qui soulignait les formes du modèle et son caractère antiquisant (Levitine, La Sculpture de Falconnet, Greenwich, 1972, pp.38-39, fig.39-42) commentaires qui pourraient également s'appliquer à cette composition.
Bien que Falconet ait exposé au cours des années 1750 un certain nombre de pièces qui d'après leur descriptions pourraient se rapprocher de cette composition, telle que la figure du Salon de 1753, no. 159: 'un modèle tenant une guirlande de fleurs', il est cependant probable que ce sujet n'ait été exécuté que dans les années 60 ou 70, étant donné la proximité stylistique avec la sculpture de l'Hiver.
Le classicisme de cette composition se manifeste tout particulièrement dans la fluidité du drapé, ainsi que dans les traits et l'expression de la jeune fille. La sensibilité qui se dégage de cette terre cuite fait écho à la figure de l'Hiver, également par Falconet (un marbre de cette composition est conservé au musée de l'Ermitage, à Saint-Pétersbourg), dont une terre cuite fut exposée au Salon de 1765. On y avait loué le drapé qui soulignait les formes du modèle et son caractère antiquisant (Levitine, La Sculpture de Falconnet, Greenwich, 1972, pp.38-39, fig.39-42) commentaires qui pourraient également s'appliquer à cette composition.
Bien que Falconet ait exposé au cours des années 1750 un certain nombre de pièces qui d'après leur descriptions pourraient se rapprocher de cette composition, telle que la figure du Salon de 1753, no. 159: 'un modèle tenant une guirlande de fleurs', il est cependant probable que ce sujet n'ait été exécuté que dans les années 60 ou 70, étant donné la proximité stylistique avec la sculpture de l'Hiver.