Lot Essay
Cette élégante suite de quatre fauteuils à la Reine se caractérise par la souplesse de sa ligne ponctuée de velums et de cartouches cordiformes.
Le motif du cartouche fleuri en forme de coeur se retrouve sur de nombreux sièges de Tilliard, à titre d'exemple citons la bergère illustrée dans G. Janneau, Les Sièges, Librairie Duponchelle, Paris, 1967, pl. 175.
Jean-Baptiste I Tilliard appartient à une éminente famille de menuisiers. Installé rue de Cléry à la très fameuse enseigne "Aux Armes de France", Jean Baptiste travaille dès 1728 pour les maisons royales comme "menuisier ordinaire du Garde-Meuble". Il a un atelier important qui ne compte pas moins de onze établis. La remarquable qualité de ses sièges lui permet de conquérir une prestigieuse clientèle: le prince de Soubise, les ducs d'Aiguillon, d'Antin, de Noirmoutier et de Sully, les duchesses de Mazarin et de Parme, le Comte d'Evreux, M. d'Argenson... La production de Jean-Baptiste, souvent difficilement différentiable de celle Nicolas, est parfaitement représentative de l'art du siège sous Louis XV avec une pureté des galbes et des lignes alliée à une précision de la sculpture et de la finesse des ornements.
Le motif du cartouche fleuri en forme de coeur se retrouve sur de nombreux sièges de Tilliard, à titre d'exemple citons la bergère illustrée dans G. Janneau, Les Sièges, Librairie Duponchelle, Paris, 1967, pl. 175.
Jean-Baptiste I Tilliard appartient à une éminente famille de menuisiers. Installé rue de Cléry à la très fameuse enseigne "Aux Armes de France", Jean Baptiste travaille dès 1728 pour les maisons royales comme "menuisier ordinaire du Garde-Meuble". Il a un atelier important qui ne compte pas moins de onze établis. La remarquable qualité de ses sièges lui permet de conquérir une prestigieuse clientèle: le prince de Soubise, les ducs d'Aiguillon, d'Antin, de Noirmoutier et de Sully, les duchesses de Mazarin et de Parme, le Comte d'Evreux, M. d'Argenson... La production de Jean-Baptiste, souvent difficilement différentiable de celle Nicolas, est parfaitement représentative de l'art du siège sous Louis XV avec une pureté des galbes et des lignes alliée à une précision de la sculpture et de la finesse des ornements.