拍品專文
Ces émaux, superbement peints, représentent deux des Neuf Preux - ces personages historiques célébrés à travers la littérature pour leurs valeurs chevaleresques, et fort prisés par les émailleurs de Limoges.
Les Neuf Preux étaient répartis en trois catégories: trois d'entre eux provenant de l'Antiquité 'païenne'(Hector de Troie, Alexandre le Grand et Jules César); trois de l'Ancien Testament (Josué, David et Judas Macchabé); et trois autres de l'ère chrétienne (le Roi Arthur, Charlemagne et Godefroy de Bouillon).
En vertu de leurs actes héroïques, ces Preux incarnaient en effet les valeurs les plus admirables de la chevalerie.
Ces plaques appartiennent à un groupe d'émaux ayant survécu jusqu'à nos jours, et portent diverses signatures, parmi lesquelles 'MD', 'MDI', 'MD PP' et 'MD Pape'. Ceux-ci furent longtemps attribués à Martin Didier, émailleur du roi de 1599 à 1609.
D'un point de vue stylistique, ces oeuvres semblaient toutefois dater du milieu du siècle plutôt que de la période pendant laquelle Didier avait prospéré. Il fallut attendre l'année 1990 pour que l'on établisse le lien entre ces divers monogrammes et un émailleur nommé 'Martial Ydeux dit le Pape', dont on relève qu'il possédait une maison rue Manigne en 1553 (Baratte, op. cit., p 113). L'ensemble de son oeuvre, dont plusieurs exemplaires sont conservés au Musée du Louvre, est de très grande qualité et se compose exclusivement d'émaux peints en grisaille.
Les Neuf Preux étaient répartis en trois catégories: trois d'entre eux provenant de l'Antiquité 'païenne'(Hector de Troie, Alexandre le Grand et Jules César); trois de l'Ancien Testament (Josué, David et Judas Macchabé); et trois autres de l'ère chrétienne (le Roi Arthur, Charlemagne et Godefroy de Bouillon).
En vertu de leurs actes héroïques, ces Preux incarnaient en effet les valeurs les plus admirables de la chevalerie.
Ces plaques appartiennent à un groupe d'émaux ayant survécu jusqu'à nos jours, et portent diverses signatures, parmi lesquelles 'MD', 'MDI', 'MD PP' et 'MD Pape'. Ceux-ci furent longtemps attribués à Martin Didier, émailleur du roi de 1599 à 1609.
D'un point de vue stylistique, ces oeuvres semblaient toutefois dater du milieu du siècle plutôt que de la période pendant laquelle Didier avait prospéré. Il fallut attendre l'année 1990 pour que l'on établisse le lien entre ces divers monogrammes et un émailleur nommé 'Martial Ydeux dit le Pape', dont on relève qu'il possédait une maison rue Manigne en 1553 (Baratte, op. cit., p 113). L'ensemble de son oeuvre, dont plusieurs exemplaires sont conservés au Musée du Louvre, est de très grande qualité et se compose exclusivement d'émaux peints en grisaille.