Statuette Songyé
Songye figure
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Statuette Songyé Songye figure

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

細節
Statuette Songyé
Songye figure
République Démocratique du Congo
Hauteur: 41 cm. (16¼ in.)
來源
Collectée avant 1925 par Robert Reisdorff (1885-1949)
Par descendance
Pierre Dartevelle, Bruxelles
Hélène et Philippe Leloup, Paris
Collection Rudolf et Leonore Blum, acquise le 3 mai 1989 auprès de ces derniers
出版
Neyt, F., La Redoutable Statuaire Songyé d'Afrique Centrale, Anvers, Fonds Mercator, 2004, p.252, fig.216
注意事項
ƒ: In addition to the regular Buyer’s premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds)

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Chloé Beauvais
Chloé Beauvais

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拍品專文

Robert Reisdorff était le directeur général du Ministère des Colonies Belges. Il collecta de nombreux objets lors de son séjour au Congo Belge, notamment un très important tabouret songyé (voir Christie's, Paris, 4 décembre 2009, lot 83). Il en exposa un certain nombre lors de la célèbre exposition d'Olbrechts Les Arts Plastiques du Congo Belge (1946).

D'après Neyt (2004), les statuettes représentant un porteur de masque sont particulièrement rares et se rattachent aux ateliers proches de Kisengwa, dans le sud-est du pays songyé. Parmi le corpus définit par l'auteur, l'exemplaire de la collection Blum se distingue: le visage est ici plus longiligne, seule la partie supérieure du corps est représentée et enfin la présence de bâton de transport.
Il s'agit en effet d'un buste et non d'une représentation anthropomorphe de plain pied. Ce type de représentation est extrêmement rare au sein de la statuaire songyé. Citons une tête juchée sur un long cou annelé (op.cit., fig.153) provenant d'une collection privée et une seconde conservée au Museum of Art de l'Université d'Iowa (op. cit., fig.161, CMS219). L'artiste s'est appliqué à réduire le corps de son personnage au strict minimum en mettant en valeur le masque kifwébé, émergeant des différents éléments magiques fixés autour du cou. Quant aux bâtons de transport, Neyt évoque la puissance magique de la statuette de la collection Blum: "cette figure ne pouvait pas être touchée et était transportée au moyen de deux tiges en bois qui protégeaient les porteurs du pouvoir de l'objet". La plupart des statuettes magico-religieuses étaient munies à l'origine de ce type de poignées de transport, mais la grande majorité d'entre elles ont disparu.

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