Details
Coiffe de danse Bekom
Dance headdress Bekom
Cameroun
Hauteur: 35 cm. (13¾ in.)
Provenance
Alain Dufour, St Maur
Lucien Van de Velde, Anvers
Collection privée
Sotheby's, Paris, 12 décembre 2012, lot 86
Importante collection privée, acquise au cours de cette vente
Literature
Revue African Arts, octobre 1992, vol. XXV, p.23, n.4
Schaedler, Masken der Welt: Sammlerstücke aus fünf Jahrtausenden, 1999, p.108, n.86
Von Lintig, B., Cameroun, 2006, p.62
Exhibited
Paris, Cameroun, Galerie Bernard Dulon, 16 juin-30 septembre 2006
New York, 20 octobre-30 novembre 2006, Galerie Friedman & Vallois
Further details
This exceptional mask's face expresses astonishment, with wide-open eyes emphasized by wrinkles on the forehead. The flaring nostrils and the lips add to this expression. Horn-like protrusions on the cheeks add a further bold note to the composition. The wearer of the mask could look out through the open mouth and would bow occasionally to his audience.
This elaborate and artful object was worn on the top of the head as a headdress-mask by a member of one of the numerous men's associations of the Bamenda region. The masks appeared at annual celebrations in public as an integral part of a spectacular performance. The secret associations and societies in those days counterbalanced the power of local kings and their authority to act, in a hierarchically structured political and religious social system.
The thick encrusted patina preserved the object and the wood it is made of.
This headdress-mask is of a type called Kam or Akam and is from the Western kingdoms of Bamenda province. It may have appeared during a celebration either alone or with other masks. But the male mask usually appeared together with one or more female Ngoin masks, which represented wives or daughters of Akam.
B.V.L

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Lot Essay

Le visage de ce masque exceptionnel exprime l'étonnement, notamment grâce à ses yeux grands ouverts surmontés de rides sur le front, ses narines dilatées et ses lèvres. Les protubérances en forme de corne sur les joues ajoutent une nouvelle dimension au visage. Le porteur du masque pouvait voir à travers l'orifice buccal et s'inclinait devant les spectateurs.
Cet objet sophistiqué était porté sur le sommet de la tête, tel un cimier, par un membre d'une des nombreuses associations masculines de la région Bamenda. Les masques sortaient en public à l'occasion de célébration annuelle au cours d'une performance spectaculaire. Les associations et sociétés secrètes de cette époque contrebalançaient le pouvoir des rois locaux et leur autorité à agir dans un système politique et socioreligieux hiérarchisé. L'épaisse patine incrustée permettait de préserver l'objet et le bois dans lequel il était fait.
Ce masque-coiffe appelé Kam ou Akam provient des royaumes occidentaux de la région de Bamenda. Il apparaissait lors de cérémonies seul ou accompagné d'autres masques. Mais le masque masculin apparaissait généralement avec un ou plusieurs masques féminins Ngoin qui représentaient les femmes ou les filles d'Akam.
B.V.L

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