Lot Essay
Localisée et portant au verso les initiales de l’artiste, que l’on retrouve fréquemment sur les huiles sur papier que Simon Denis a multiplié avec bonheur lors de ses années italiennes, cette séduisante vue représente l’intérieur de la célèbre Grotte de Neptune à Tivoli, l’un des sites naturels favoris des artistes de l’époque néoclassique et romantique.
Longtemps connu pour ses grands paysages plus classiques composés en atelier, Simon Denis a, depuis une trentaine d’années et à la faveur de la redécouverte progressive d’œuvres rapidement exécutées à l’huile et en plein air, regagné une place de choix parmi les pionniers du paysage moderne à la fin du XVIIIe siècle. La Grotte de Neptune ici présentée est un exemple tout-à-fait caractéristique de cette production où le but de l’artiste n’est plus tant la reconstitution minutieuse d’un lieu que la volonté d’en capter l’atmosphère.
L’on sait par des sources fiables que Simon Denis se rendit au moins deux fois à Tivoli. Elisabeth Vigée-Lebrun relate ainsi dans ses Souvenirs la visite qu’elle fit en 1789 au célèbre site accompagnée de sa fille Julie, de François-Guillaume Ménageot, alors directeur de l’Académie de France à Rome, et de Simon Denis. Une petite huile sur toile représentant le site des Cascatelles, porte pour sa part la date de 1793. Outre ces deux séjours datés, il est fort probable que l’artiste se rendit plusieurs fois encore sur ces lieux qui étaient parmi les plus fameux et les plus visités dans la région de Rome.
Conformément à ses habitudes de travail, Simon Denis a peint cette ravissante étude à l’huile sur le motif, directement d’après nature, ce qui en explique la spontanéité et la grande fraîcheur d’invention. Sans s’attacher au détail, contrairement à d’autres artistes qui représenteront le site pris du même point de vue, Denis préfère saisir les effets de lumière et d’eau, en particulier la brume vaporeuse qui s’élève de la cascade.
Détail rare dans les œuvres de ce type de l’artiste, Simon Denis a représenté deux petites figures, deux visiteurs. Faut-il y voir un clin d’œil malicieux ? L’un d’entre eux, retenu par la taille par l’autre afin de ne pas basculer dans le vide, est en train en effet, de la pointe d’un pinceau, de tracer ce qui semble être les trois premières lettres du nom de l’artiste…
Longtemps connu pour ses grands paysages plus classiques composés en atelier, Simon Denis a, depuis une trentaine d’années et à la faveur de la redécouverte progressive d’œuvres rapidement exécutées à l’huile et en plein air, regagné une place de choix parmi les pionniers du paysage moderne à la fin du XVIIIe siècle. La Grotte de Neptune ici présentée est un exemple tout-à-fait caractéristique de cette production où le but de l’artiste n’est plus tant la reconstitution minutieuse d’un lieu que la volonté d’en capter l’atmosphère.
L’on sait par des sources fiables que Simon Denis se rendit au moins deux fois à Tivoli. Elisabeth Vigée-Lebrun relate ainsi dans ses Souvenirs la visite qu’elle fit en 1789 au célèbre site accompagnée de sa fille Julie, de François-Guillaume Ménageot, alors directeur de l’Académie de France à Rome, et de Simon Denis. Une petite huile sur toile représentant le site des Cascatelles, porte pour sa part la date de 1793. Outre ces deux séjours datés, il est fort probable que l’artiste se rendit plusieurs fois encore sur ces lieux qui étaient parmi les plus fameux et les plus visités dans la région de Rome.
Conformément à ses habitudes de travail, Simon Denis a peint cette ravissante étude à l’huile sur le motif, directement d’après nature, ce qui en explique la spontanéité et la grande fraîcheur d’invention. Sans s’attacher au détail, contrairement à d’autres artistes qui représenteront le site pris du même point de vue, Denis préfère saisir les effets de lumière et d’eau, en particulier la brume vaporeuse qui s’élève de la cascade.
Détail rare dans les œuvres de ce type de l’artiste, Simon Denis a représenté deux petites figures, deux visiteurs. Faut-il y voir un clin d’œil malicieux ? L’un d’entre eux, retenu par la taille par l’autre afin de ne pas basculer dans le vide, est en train en effet, de la pointe d’un pinceau, de tracer ce qui semble être les trois premières lettres du nom de l’artiste…