Lot Essay
Jean-Baptiste Vandewalle fut administrateur territorial de 1922 à 1937. Il devint maire d'Elisabethville pendant quatre ans avant d'être nommé administrateur principal du Katanga. Il donna de nombreux objets au Musée Royal de l'Afrique Centrale (Tervuren), tandis que le reste de sa collection, principalement des oeuvres luluwa, fut cédé au Docteur Félix Lauwers, collectionneur d'Anvers.
Comme le rappelle Bernard de Grunne (2004, p.40), la collection de Vandewalle comprenait des oeuvres très importantes, tel que le masque luluwa de la collection Vander Straete (Heremans & Petridis, 1993, fig.54). L'auteur précise que les objets luluwa de Vandewalle ont été collectés plus tôt que la plupart des oeuvres de cette ethnie conservées au musée de Tervuren.
La statuaire luluwa est particulièrement rare dans les musées internationaux et bien plus encore dans les collections privées. Certainement représentant une femme, ce type d'objet servait dans le cadre d'un culte de fécondité appelé bwanga bwa cibola dont le but était de protéger les nouveaux nés ainsi que de permettre la réincarnation d'un ancêtre dans ce bébé (op. cit.). De Grunne nous explique comment était utilisé cet objet: "la statue était déposée au pied du lit de la femme enceinte; elle était exposée lors de pleine lune, était enduite presque quotidiennement d'un mélange d'huile, de terre rouge et de kaolin, traitement qui était aussi appliqué au nouveau-né. Les étonnantes scarifications curvilignes et géométriques étaient considérées comme signe de beauté évoquant une peau parfaite et saine ainsi que des qualités morales et physiques exceptionnelles."
Les statuettes Luluwa sont particulièrement recherchées par les collectionneurs. Ceci s'explique par la grande rareté de ces objets ainsi que par l'incomparable talent des sculpteurs luluwa. Richesse des patines, élégance des silhouettes et figurations de complexes scarifications sont les caractéristiques propres à cet art. Aucune statuette Luluwa de cette importance n'a été sur le marché depuis près de dix ans. Notons, la vente récente (Sotheby's, New York, 11 mai 2012, lot 62) du masque luluwa de la collection Werner Muensterberger, objet rarissime voir unique.
Comme le rappelle Bernard de Grunne (2004, p.40), la collection de Vandewalle comprenait des oeuvres très importantes, tel que le masque luluwa de la collection Vander Straete (Heremans & Petridis, 1993, fig.54). L'auteur précise que les objets luluwa de Vandewalle ont été collectés plus tôt que la plupart des oeuvres de cette ethnie conservées au musée de Tervuren.
La statuaire luluwa est particulièrement rare dans les musées internationaux et bien plus encore dans les collections privées. Certainement représentant une femme, ce type d'objet servait dans le cadre d'un culte de fécondité appelé bwanga bwa cibola dont le but était de protéger les nouveaux nés ainsi que de permettre la réincarnation d'un ancêtre dans ce bébé (op. cit.). De Grunne nous explique comment était utilisé cet objet: "la statue était déposée au pied du lit de la femme enceinte; elle était exposée lors de pleine lune, était enduite presque quotidiennement d'un mélange d'huile, de terre rouge et de kaolin, traitement qui était aussi appliqué au nouveau-né. Les étonnantes scarifications curvilignes et géométriques étaient considérées comme signe de beauté évoquant une peau parfaite et saine ainsi que des qualités morales et physiques exceptionnelles."
Les statuettes Luluwa sont particulièrement recherchées par les collectionneurs. Ceci s'explique par la grande rareté de ces objets ainsi que par l'incomparable talent des sculpteurs luluwa. Richesse des patines, élégance des silhouettes et figurations de complexes scarifications sont les caractéristiques propres à cet art. Aucune statuette Luluwa de cette importance n'a été sur le marché depuis près de dix ans. Notons, la vente récente (Sotheby's, New York, 11 mai 2012, lot 62) du masque luluwa de la collection Werner Muensterberger, objet rarissime voir unique.