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拍品专文
Cette œuvre illustre bien la légèreté et la sensualité intensément décoratives, développées au début du XVIIIe siècle en réaction à la grandeur baroque de Versailles. François Boucher est le peintre Rococo français qui incarne le mieux cette frivolité : il mit son art au service de la joie, de la grâce et de la fantaisie. Ses peintures les plus caractéristiques utilisent des sujets d’influence mythologique comme de simple prétexte à la représentation de la nudité féminine.
Nos gracieuses nymphes musiciennes sont le pendant des Nymphes chasseresses présentées en vente chez Sotheby’s à Paris en juin 2017. Cet ancien dessus-de-porte chantourné, transformé en tableau de chevalet au début du XIXème siècle soulève les mêmes questions sur sa paternité. L’attribution à François Boucher se fonde notamment sur le rapprochement à deux œuvres de l’artiste. La première, Nymphe en effleurant une autre d’un épi de blé, est conservée au musée de la Légion d’Honneur de San Francisco (inv. 75.2.3), réalisée dans les années 1743-45, la seconde, Berger contemplant une bergère endormie, datée 1743, à la Wallace collection de Londres.
Nos gracieuses nymphes musiciennes sont le pendant des Nymphes chasseresses présentées en vente chez Sotheby’s à Paris en juin 2017. Cet ancien dessus-de-porte chantourné, transformé en tableau de chevalet au début du XIXème siècle soulève les mêmes questions sur sa paternité. L’attribution à François Boucher se fonde notamment sur le rapprochement à deux œuvres de l’artiste. La première, Nymphe en effleurant une autre d’un épi de blé, est conservée au musée de la Légion d’Honneur de San Francisco (inv. 75.2.3), réalisée dans les années 1743-45, la seconde, Berger contemplant une bergère endormie, datée 1743, à la Wallace collection de Londres.