ASTON MARTIN DB4 GT
ASTON MARTIN DB4 GT

細節
ASTON MARTIN DB4 GT
Ex-Le Mans 1961 (journées d'essais), 1er Montlhéry
Année: 1960
Numéro de série: DB4GT/0134/L
Numéro de moteur: 370/0134/GT
Taxes d'immatriculation européennes payées
Moteur: double arbre à came en tête, six cylindres en ligne, double allumage, 3.670cm3, environ 314ch à 6.000t/min; Boîte: quatre vitesses manuelles; Suspension: avant: triangles avec barres transversales et amortisseurs télescopiques avec ressorts hélicoïdaux, arrière: avec ressorts hélicoïdaux sur amortisseurs, barre de roulis, avec rotule Watts à l'essieu et pont autobloquant; Freins: quatre disques. Volant à gauche.
Carroserie: Coupé deux places. Bleu clair métallisé avec intérieur rouge.

Histoire du modèle
A sa sortie en 1958 lors du Salon de l'auto de Londres, l'Aston Martin DB4 a rencontré un vif enthousiasme de la part des amateurs. La voiture alliait une ligne élégante avec le nouveau moteur 3.7 litres à double arbre à cames en tête conçu par Tadek Marek. La carrosserie élancée a été dessinée par la très respectée Carrozzeria Touring de Milan, sur des idées originales de Feltham et en utilisant la méthode Superleggera de fixation des panneaux, qui contribue à la légèreté et l'unité du cadre en acier. Résultat: les performances générales sont impressionnantes et le six cylindres en ligne s'avère suffisamment léger pour permettre à la DB4 d'atteindre les 100km/h en moins de dix secondes et dépasser la barre des 230km/h.
Comme Ferrari, Aston Martin croyait fermement que le succès international sur les circuits apporterait la célébrité à la marque. Mais le plus important, ce succès entraînait des ventes de voitures. Dans les années 1950, Aston Martin a produit une série de voitures de sport hautement compétitives, avec pour point culminant en 1959 les deux victoires à la fois aux 24 Heures du Mans et au Championnat du monde des constructeurs. A la fin 1959, au Salon de l'auto de Londres, Aston Martin présenta la DB4GT dérivée de la course comme celle qui est proposée ici. Alors que la DB4 permet d'accueillir quatre adultes dans un confort raisonnable, la nouvelle Grand Touring DB4GT était une deux places au châssis court et très véloce.
Avant son lancement, son pedigree était déjà célèbre dans la mesure où Stirling Moss avait mené le prototype à la victoire dès sa première sortie à Silverstone. La DB4GT était cinq pouces (13cm) plus courte que la voiture standard à la fois au niveau de l'essieu et de celui de la longueur totale. Si la suspension et la direction étaient les mêmes, la GT utilisait (entre autres différences) des roues à rayons Borrani attachées par trois écrous papillons, des freins à disque Girling au lieu des Dunlop et un embrayage à double plateau. La coque, revêtue en panneaux d'aluminium magnésium léger de calibre 18, incorporait un réservoir à essence de 113,5 litres avec deux bouchons à chargement rapide en standard; en outre, la DB4GT pesait à pleine charge 85 kilos de moins que la berline DB4.
Immédiatement reconnaissable par ses phares carénés, la GT utilisait un moteur avec culasse à double allumage et haute compression ainsi que trois doubles carburateurs Weber. Cet ensemble extrêmement puissant revendiquait 302ch à 6.000t/m.
Lorsqu'elle a été testée par le magazine Autosport en 1961, la DB4GT s'est avérée une voiture sensationnelle, avec des accélérations de 0 à 100km/h en 6,4 secondes, de 0 à 160km/h en 14,2 secondes et en couvrant la distance de 400 mètres départ arrêté en tout juste 14 secondes. Sa vitesse maximum était de 245.3km/h; tous ces chiffres restant excellents pour une routière y compris selon les normes d'aujourd'hui. Les conclusions d'un autre test réalisé par Jack Fairman pour Motor Racing en octobre 1961 disaient ceci: 'IJe garde encore une profonde affection pour ce que j'appelle une vraie voiture d'homme -quelque chose avec de la puissance sous le pied droit et une sensation induite de solidité, voire d'indestructibilité. Une telle voiture existe. Elle s'appelle Aston Martin DB4GT'
Cette DB4GT est l'une des 94 qui ont été fabriquées; 19 ont été complétées et carrossées par Zagato, ce qui ne laisse que 75 vraies GT. Bien entendu, sur ces 75 seulement 30 ont été produites, comme c'est le cas pour celle-ci, avec une conduite à gauche. Il s'agit de la seule auto de la production avec un lien direct et véritable avec Le Mans (la seule autre voiture étant le prototype DP199 en 1959) et une superbe histoire de compétition automobile d'époque.

Histoire spécifique de la voiture
La DB4GT, No. 0134, a été achevée par Aston Martin à la fin de 1960 et envoyée au garage Mirabeau à Paris.
La voiture a été vendue neuve à Georges Marie, le PDG d'une compagnie maritime; dotée d'un intérieur beige, la carrosserie était bleu glacier. Elle portait le numéro d'immatriculation 7646 KG 75.
En 1988, Georges Marie, interrogé pour un article sur la voiture, répondait: 'vous savez, posséder une DB4GT, c'était vraiment quelque chose au début des années 1960. Elle avait une réserve de puissance extraordinaire et, pour l'époque, elle collait vraiment à la route y compris à grande vitesse mais dans le même temps, elle était tout à fait docile dans les rues de Paris'.
Après un incident mineur, et saisissant une occasion fantastique, c'est le directeur des ventes du garage Mirabeau, Claude Le Guézec, qui la rachète alors que la voiture n'affiche que 600km au compteur. En échange, Georges Marie, qui avait besoin d'une voiture pour le week-end, acheta le châssis 0128 qui venait tout juste d'arriver au garage.
Après avoir immédiatement fait réparer le petit dégât, Le Guézec avait déjà pris la décision de courir avec la DB4GT. Pilote déjà confirmé, Le Guézec voyait dans cette voiture la chance idéale de continuer sa carrière et il allait courir sur 250 GTO, DB4GT Zagato et Projet Aston. Vers la fin des années 1960, Le Guézec est ensuite devenu directeur de Matra pour ses voitures de sports et de Formule1.

Au cours des deux années suivantes, 0134 a participé aux événements suivant:

1961

8/9 Avril, Jours des essais officiels pour Le Mans, dans l'équipe usine, 10e temps au général.

7 Mai, 7e Rallye de Picardie, conduite par Le Guézec et Haudrechy, 2e au classement général.

28 Mai, 18e Rallye Rebus des Lions, conduite par Le Guézec et son épouse, 9e au général.

4 Juin, 9e Grand Prix des Quatre Heures de Rouen, Le Guézec, 18e au général (6e pendant les deux premières heures).

23 Juin, 4e Coupe Fernandez Montlhéry, Le Guézec, termine 9e au général.

30 Septembre, 16e Nocturne des As, Montlhéry, Le Guézec, abandon alors qu'il menait à seulement un kilomètre de la ligne d'arrivée après une panne d'essence.

8 Octobre, 17e Coupe du Salon, Montlhéry, résultat non connu.

1962

9/11 Février, Rallye des Routes du Nord, Le Guézec et Desurmont, gagnent plusieurs épreuves et terminent 8e au général

18 Février, 11e Rallye d'Hiver du Lions, Le Guézec et Schlesser, enregistrent les temps les plus rapides, terminent 8e au général.

13 Mai, 8e Rallye de Picardie, Le Guézec et Haudrechy, terminent 2e au général.

27 Mai, 5e Coupe Fernandez, Montlhéry, Le Guézec, termine 3e au général.

3 Juin, Rallye du Touquet, Le Guézec, termine 3e au général.

29 Septembre, Nocturne des As, Montlhéry, Le Guézec, premier au général.


Dans une interview fascinante réalisée il y a quelques années, Le Guézec se souvient: 'La GT était fantastique, essentiellement à cause des possibilités offertes par son double emploie. Elle était parfaite aussi bien sur route que sur circuit. Je l'ai utilisé comme voiture de tous les jours, y compris dans la circulation parisienne. C'était le grand avantage des Aston par rapport aux Ferrari qui, elles, n'étaient pas si fiables. Je n'oublierai jamais les problèmes que j'ai connus lorsque je courais sur une GTO dans toute l'Europe'. Le Guézec a commencé à courir avec la voiture au Rallye de Picardie en 1961, comme indiqué ci-dessus. Et de commenter: 'le résultat de ce premier événement est que j'ai découvert ce qu'était vraiment l'Aston: très agréable et des plus efficaces en course'. Bien qu'il ait ensuite couru sur une Zagato GT et deux des Aston Development Project avec des résultats meilleurs, ces voitures étaient du garage ou de l'usine, son impression la plus durable est que '0134 était si merveilleuse et en plus elle était à moi!'
Pour Le Guézec, les événements les plus caractéristiques sont sans doute ceux dans lesquels il a mal fini. Il se souvient ainsi des essais officiels des 24 Heures du Mans de 1961 au cours desquels il a effectué des tests de rapports de pont pour l'équipe d'usine pour la préparation de la course à venir. Ici, il a effectivement réalisé le 10e dixième meilleur temps, à seulement neuf secondes derrière la DB4GT Zagato de Kerguen et Dewez qui ont, cette année-là, couru au meilleur de leur niveau jusqu'à la dernière heure. Le Guézec était également inscrit pour piloter les DB4 GT Zagato de John Ogier mais, hélas!, tous deux ont dû abandonner moins de 25 tours après le début de la course. S'il avait piloté sa propre voiture, peut-être Le Guézec aurait-il eu plus de chance. Il se souvient également du Grand Prix de Rouen de 1961 où il était le favori logique. Dunlop lui avait promis des pneus de course, ce qui aurait constitué une bonne publicité mutuelle pour la firme de pneumatiques mais aussi pour le garage Mirabeau. Mais une fois arrivé à Rouen, Dunlop ne voulait pas fournir les pneus à titre gracieux mais voulait les vendre - et au prix fort. Résultat: il a dû courir avec les pneus avec lesquels il avait conduit la voiture jusqu'à Rouen. Pour préserver les pneus, il a conduit prudemment à la première étape avant de devoir abandonner au terme de la deuxième, les pneus usés jusqu'à la corde.
La Nocturne des As à Montlhéry en 1961 a été tout aussi décevant. Son insistance à vouloir garder un poids minimum en limitant la quantité de carburant embarquée a fait qu'il a dû abandonner à seulement un kilomètre de la ligne d'arrivée, alors qu'il avait mené toute la course! Cette défaite a été vengée l'année suivante quand il termina premier du classement général de la dernière course qu'il a disputée au volant de sa propre voiture.
Le Guézec vendit la GT en 1963 puisque maintenant il obtenait des volants d'usine, en outres avec Jo Schlesser sur GTO au Tour de France 1963, gagnant la coupe de Paris, Montlhéry avec le projet Aston DP214, une cinquième place avec la même auto à la coupe de Salon et gagnant le rallye des Routes du Nord avec DP 209, une DB4 GT Zagato allégée. Il disait plus tard qu'il ne roula jamais aussi fort avec son auto qu'avec ceux de l'usine par crainte de l'endommager.
A cette époque, une annonce dans Sport Auto présente la voiture comme ayant parcouru 32.000km et ayant été entièrement reconstruite.
On observe un bref trou dans l'histoire de la voiture jusqu'en 1968 quand elle a été acquise par M. Le Poulennec qui la gardera cinq ans. Mais sous sa propriété, la DB4GT a subi une panne d'embrayage alors qu'il se rendait près de Limoges. Laissant la voiture à un mécanicien local pour réparation, celui-ci qui n'y connaissait rien en Aston Martin a retiré la boîte de vitesse mais était incapable de trouver un embrayage de remplacement.
L'Aston est restée au garage pendant un certain temps jusqu'à ce qu'elle soit redécouverte par J.F. DuMontant. DuMontant contacta Le Poulennec et acheta la voiture en novembre 1973.
Il apparaît que DuMontant ait échangé la GT pour une Ferrari 500 Mondial avec René Joseph du Maroc. C'est pourquoi la voiture apparaît souvent dans les archives comme ayant résidé au Maroc, bien qu'elle n'ait en réalité jamais quitté la France ou même la propriété de DuMontant. Si bien qu'en 1985, la voiture était effectivement en propriété partagée quand elle a été découverte en relativement mauvais état par Dominique Garcia.
Peu après, 0134 a été vendue à Garcia. Celui-ci s'est lancé dans une restauration de l'Aston qui durera deux ans. Dans la mesure où elle a été à l'abri pour l'essentiel de sa vie et qu'elle n'a encore parcouru qu'un kilométrage modeste, l'essentiel de cette restauration s'est résumée en une nouvelle peinture et un nouvel intérieur réalisés tous deux par les célèbres spécialistes Aston Martin du garage Lamy. La voiture a été considérée dans un état exceptionnellement original, ayant même conservé les bonnes roues. La carrosserie et la structure étaient dans un état étonnamment bon et d'origine, jusqu'à la lanière fixant la roue de secours d'origine Borrani.
Quelque cinq ans plus tard, la voiture a été expédiée chez Aston Engineering en Grande-Bretagne pour une réfection complète du moteur. Dans le même temps, les spécialistes de cette société réputée ont saisi l'occasion d'entreprendre des travaux sur le système de freinage et la suspension ainsi que sur le pont arrière. Les carburateurs et autres pièces annexes ont également subi des réparations avant que la voiture ne subisse des essais intensifs sur route. Tous ces travaux ont été achevés au kilométrage 91.663km. Depuis, la voiture n'a parcouru qu'un peu plus de 8.000km.
Dominique Garcia a gardé la voiture jusqu'en 2000, date à laquelle elle a été revendue au propriétaire actuel pour devenir l'une des plus belles pièces d'une collection grandissante.
En février 2002, la voiture a bénéficié d'un examen complet, toutes les petites réparations étant effectuées par l'un des spécialistes Aston Martin les plus respectés au monde. L'année précédente, la FIA a accordé un certificat à la voiture, l'autorisant ainsi à participer à des événements historiques tels que le 'Le Mans Historique' - cette voiture étant la seule DB4GT de production ayant un lien véritable avec Le Mans - ou encore le Tour Auto, le Goodwood Revival et bien d'autres réunions exceptionnelles à travers le monde.
L'histoire de 0134 est rapportée dans un article écrit alors que la voiture était la propriété de Garcia dans le magazine Aston Martin à l'été 1988 ainsi que dans un long article sur la voiture et ce modèle dans Auto Passion en avril 1990.

Etat
La restauration effectuée durant le temps où la voiture était la propriété de Garcia a aujourd'hui quelque peu vieilli, et il y a à présent quelques défauts mineurs au niveau de la peinture. L'intérieur montre également des signes de vieillissement mais dans l'ensemble, la voiture est en bon état et sa teinte extérieure bleu glacier métallisé comme à l'origine est complétée par un intérieur rouge regarni.
La voiture est vendue avec un historique complet avec des copies de différentes feuilles de résultats, ainsi que tout un ensemble de coupures de presse et de nombreuses photos d'archives sur certaines des épreuves à laquelle elle a participées. Il y a également des copies d'articles ainsi que ses documents officiels de la FIA.
Aujourd'hui, le succès qu'a connu ce modèle signifie qu'une DB4GT peut participer à toutes les compétitions rétrospectives possibles.



The ex 1961 Le Mans (test days), Montlhéry winning
ASTON MARTIN DB4 GT
Year: 1960
Chassis No: DB4GT/0134/L
Engine No: 370/0134/GT
European Taxes Paid
Engine: 3.7 litre, twin overhead camshaft, six cylinders in-line, twin-plug, 3,670cc, c.314bhp at 6,000rpm; Gearbox: four-speed manual; Suspension: front by unequal transverse wishbones and telescopic shock absorbers with coil springs, rear coil springs over shock absorbers, sway bar, parallel trailing links and Watts linkage to live axle and limited slip differential; Brakes: four wheel discs.
Left hand drive.
Coachwork: two seat coupé, 'Superleggera' by Touring. Light metallic blue with red interior.

Model history
At its unveiling in 1958, the Aston Martin DB4 was met by discerning London Motor Show attendees with avid enthusiasm. The car combined handsome styling with the newly-designed Tadek Marek twin overhead camshaft 3.7 litre engine. The sleek body was crafted by the highly regarded Carrozzeria Touring company of Milan, following original Feltham ideas, and using the Superleggera method of panel attachment, which provided for the lightweight body's union with the steel tube frame. Overall performance was impressive and the in-line six cylinder proved light enough to help the DB4 reach 60mph in under ten seconds and exceed 140mph.
Aston Martin, like Ferrari, firmly believed that international success on the race circuits brought fame to the company, but more importantly it brought sales of road cars. During the 1950s Aston Martin produced a string of highly competitive sports racing cars, which in 1959 culminated in winning both the Le Mans 24-Hour race and the Sports Car World Championship. At the end of 1959 at that year's London Motor Show, they introduced the race-bred DB4GT as offered here. While the DB4's distinctive body styling accommodated four adults in reasonable comfort, the new Grand Touring DB4GT was a very high-performance, short chassis, two seater.
Before the launch, its race pedigree had already been proven, as Stirling Moss had driven the prototype to victory in its first outing at Silverstone. The DB4GT was 5in. (13cm.) shorter than the standard car in both wheelbase and overall length. While the suspension and steering systems were the same, the GT used (among other differences) Borrani wire wheels retained by three-eared hub nuts, Girling, instead of Dunlop disc brakes, and a twin plate clutch. The bodyshell, panelled in lightweight 18-gauge magnesium aluminium, incorporated a 30-gallon (36 imperial) fuel tank with two quick-fill caps as standard and the DB4GT weighed fully 85kg (185lbs) less than the corresponding DB4 saloon. Instantly recognizable by its faired-in headlamps, the GT used a tuned engine,which was fitted with both a high compression twin-plug cylinder head and three twin-choke Weber carburettors. This extremely potent unit developed a claimed 302bhp at 6,000rpm.
When tested by Autosport magazine in 1961, the DB4GT proved itself a sensational performer, accelerating from 0-60 mph in 6.4 seconds, 0-100 mph in 14.2 seconds and covering the standing start quarter mile in just 14 seconds. Its maximum speed was no less than 152.5 mph - all these figures remaining excellent for a road going car even by today's standards. Another contemporary report by Jack Fairman for Motor Racing in October 1961 was as follows '...I still hold a deep affection for what I call a real man's car - something with bags of power under my right foot and a built-in feeling of solidity or even indestructability. Such a car is the Aston Martin DB4GT...'
This DB4GT is one of just 94 manufactured; nineteen were completed as Zagato-bodied cars, leaving just 75 true GTs. Indeed, of these 75 only 30 were produced, as in this case, in left hand drive form. It is the only production DB4 GT with a genuine period link with Le Mans (the only other car being the prototype DP199 in 1959) and also carries a superb period competition history.

Specific history of this car
DB4 GT, 0134, was completed by Aston Martin late in 1960, and sent to Garage Mirabeau in Paris. The car was sold new to Georges Marie, the Chairman of a shipping company, and finished in ice blue livery, with a beige interior. It was registered 7646 KG 75.
In 1988, when interviewed for an article on the car, he recounted 'You know, owning a DB4 GT was really something in the early 1960s. It had tremendous bags of power and for the time really stuck to the road at high speed and yet it was very docile going through the traffic in Paris.'
After a minor incident, and recognizing a fantastic opportunity, it was purchased with just 600 kms on the clock by Garage Mirabeau's sales director - M. Claude Le Guézec - while Marie, who needed a car for the weekend, purchased chassis 0128 instead - which had just arrived at the Garage.
Le Guézec, had the minor damage repaired immediately, having already made the decision to race it. Already a successful racing driver, Le Guézec saw this as an ideal chance to further his career and went on to race 250 GTOs, DB4 GT Zagatos and the Project Astons. He then went on to become director of Matra for their Sportscar and Formula 1 campaigns later in the decade.

Over the next two years, 0134, was campaigned in the following events:

1961

8/9th April, Official Le Mans Test Days, as part of the factory team, 10th fastest overall.

7th May, 7th Rallye de Picardie, driven by Le Guézec and Haudrechy, finished 2nd overall.

28th May, 18th Rallye Rebus des Lions, driven by Le Guézec, partnered by his wife, finished 9th overall.

4th June, 9th Grand Prix de Rouen 4 Hours, Le Guézec, 18th overall (6th for the first 2 hour section)

23rd June, Fourth Coupe Fernandez, Montlhéry, Le Guézec, Finished 9th overall

30th September, 16th Nocturne des As, Montlhéry, Le Guézec, retired leading from start 1km from finish. (ran out of fuel)

8th October, 17th Coupe du Salon, Montlhéry, result not known

1962

9/11th February, Rallye des Routes du Nord, Le Guézec and Desurmont, won various stages, finished 8th overall

18th February, 11th Rallye d'Hiver du Lions, Le Guézec and Schlesser, recorded fastest times, classified 8th overall on handicap.

13th May, 8th Rallye de Picardie, Le Guézec and Haudrechy, finished 2nd overall

27th May, Fifth Coupe Fernandez, Montlhery, Le Guézec, finished 3rd overall

3rd June, Rallye du Touquet, Le Guézec, finished 3rd overall

29th September, Nocturne des As, Montlhery, Le Guézec, 1st overall


Le Guézec, in a fascinating interview taken in recent years, recalled 'The GT was fantastic, mostly because of its twin possible uses, It was as perfect on the road as on the track. I used it as my everyday car, even in the Paris traffic. This was the great advantage of Astons over Ferraris, which were not as reliable. I shall never forget the problems I had when racing a GTO throughout Europe.' He began to compete with the car at the Rallye de Picardie in 1961, as listed above, commenting 'As a result of this first event, I found out what the Aston really was: very enjoyable and most efficient to race'. Although he would later run a Zagato GT and two of the Development Project Astons with better results, they were for the garage or factory, and his lasting impression was that '0134 was so wonderful and it was mine!'
Perhaps the most characterful events for Le Guézec were those when he did not finish well. He referred to the 1961 Le Mans Official test days, where he carried out axle-ratio tests for the factory team in preparation for the forthcoming race. Here, he actually recorded 10th fastest time, only 9 seconds behind the Kerguen/Dewez DB4 GT Zagato which ran so high in that years race until the final hour. Le Guézec was entered to drive both the John Ogier entered DB4 GT Zagatos for the race but, alas, both were out within 25 laps of the start - perhaps if he had used his own car he may have had more luck.
He also referred to the 1961 Grand Prix de Rouen, where he was the favourite to win. He had been promised racing tyres from Dunlop, which would have been good mutual publicity for the company and the Garage Mirabeau. But on arrival in Rouen, Dunlop would not oblige with tyres, only sell them - and at a high price, so he was forced to run on the touring tyres that he had driven to the circuit on. He drove conservatively in the first leg to preserve the tyres and eventually abandoned in the second section; the tyres threadbare.
The 1961 Nocturne du As, at Montlhéry, was similarly disappointing. His insistence on keeping the weight down by limiting the amount of fuel he was running caused him to drop out 1 kilometre from the end, despite leading throughout the race! This was avenged the following year, when he achieved first overall, his last event driving his own car.
Le Guézec sold the GT in 1963, as he now was obtaining works drives, including teaming up again with Jo Schlesser for the 1963 Tour de France in a 250 GTO, winning the Coupe de Paris, Montlhéry in Aston Martin Project DP214, achieving 5th place in the same car at the Coupe de Salon and winning the Rallye des Routes du Nord in DP 209, a lightweight DB4 GT Zagato. He stated he never drove his DB4 GT as hard as the 'works' cars he later drove for fear of damaging it!
It was advertised at the time in Sport Auto magazine as having covered 32,000 kms, and being entirely rebuilt.
There is a brief gap in the history until 1968 when it was acquired by M. le Poulennec.
le Poulennec owned the car for five years. But during his ownership it suffered a clutch breakdown, whilst travelling near to Limoges. Leaving the car at a local garage to be repaired, the unknowledgeable mechanic removed the gearbox, but could not locate a replacement for the unusual clutch it had fitted, which was worn out.
The Aston remained at the garage for some while, until discovered there by J.F. DuMontant. DuMontant contacted le Poulennec and purchased the car in November 1973.
It is understood that DuMontant effected an exchange for the GT with a 500 Mondial Ferrari, with Rene Joseph of Morocco. It is for this reason that the car is often recorded as having been in Morocco, although in reality it never left France, or DuMontant's premises. So by 1985, it was effectively in shared ownership, when found by a Dominique Garcia and in somewhat neglected order.
Shortly afterwards, 0134 was sold to Garcia, who commenced on a two year restoration of the Aston. Having been sheltered for much of its life and still only covered a modest mileage, this mainly consisted of a repaint and retrim by well known Aston Martin specialists Garage Lamy. The car was found to be exceptionally original, even retaining the correct wheels. The body and structural condition was found to be amazingly good and very original, right down to the strap holding the original Borrani spare wheel.
After another 5 years, the car was sent to highly regarded specialists Aston Engineering in the U.K for a complete engine rebuild. At the same time, the opportunity was taken to carry out work to the braking and suspension systems and also carry out an upgrade to the rear axle. The carburettors and other ancillaries were also overhauled and extensive road tests were carried out. This work was completed at a mileage of 91,663 kms and just over 8,000 kms have been added to date.
Garcia kept the car until 2000, when it was sold to the present owner to become one of the main features in a growing collection.
In February 2002, the car was fully assessed, with any remedial works carried out, by one of the most respected Aston Martin specialists worldwide. The previous year, FIA papers were granted to the car, making it eligible to compete in such events as the historic Le Mans race - this being the only production DB4 GT with a genuine period connection with Le Mans - Tour Auto, the Goodwood Revival meeting and many other exclusive events throughout the world.
The history of 0134 is recorded in an article carried out during Garcia's ownership in Aston Martin magazine, summer 1988, and also in an extensive feature on the car and model in AutoPassion, April 1990.

Condition
The restoration completed during Garcia's ownership has mellowed a little, and there are a few very minor blemishes now apparent in the paintwork. The interior also has some signs of age, but in essence the car presents well, and its original colour of ice metallic blue is complemented by the retrimmed red interior.
The car is sold with a comprehensively researched history, with copies of various results sheets and comprehensive press cuttings, together with many archive photographs of some of events it competed in. There are also copies of the articles listed, and the magazine feature. It also comes with current FIA papers.
Today, the period success of the model means that a DB4 GT offers entry to all of the most desirable retrospective events.