細節
ex-Lucien Vincent
TALBOT-LAGO T26 GRAND SPORT BERLINETTE
Année: 1952
Châssis No. : 110 154
Moteur No. : Tba
Bleu France compétition avec intérieur noir.
Moteur : 6 cylindres en ligne, 4.482 cm3, 190 CV à 4.200 tr/min, actuellement équipée d'une tête de culasse en fonte d'acier ; Boîte de vitesses : Cotal à présélection ; Freins : tambours à commande hydraulique ; Suspensions : indépendantes avec ressorts à lames transversaux à l'avant et pont avec ressorts à lames semi elliptiques à l'arrière et amortisseurs Houdaille. Volant à gauche.
Histoire du modèle
Le contexte du modèle T26 et les objectifs sportifs de la firme Talbot sont détaillés dans la description de la barquette Le Mans. (voir lot no. 341)
Au fil de ces victoires acquises par l'écurie usine, "Tony" Lago s'occupait de vendre des automobiles dont le prestige et le charme étaient rehaussés grâce à ses succès sur la piste, aussi bien avant qu'après guerre. Il offrit la possibilité à des pilotes privés d'acquérir des automobiles dérivées de celles qui étaient victorieuses bien qu'elles soient encore des automobiles de série destinées à la route.
Avant 1939 ces modèles étaient les T150 qui étaient habillées des célèbres et gracieuses carrosseries Goutte d'Eau par Figoni et Falaschi. A la fin des années 1940, les automobiles privées étaient les T26 Grand Sport, conçues pour l'exploit et bénéficiant d'une formidable réputation sur la piste.
Seules 36 exemplaires du châssis Grand Sport furent construits de 1947 à 1953 et comme toutes les Talbot-Lagos possèdent leur propre numéro de châssis, le quatrième chiffre est le 1 ou le 100 de la série.
Histoire spécifique de cette automobile
Le châssis 110 154 fut le dernier des exemplaires GS à avoir été construits. Cette automobile fut vendue neuve à un privé, le boulanger industriel Lucien Vincent, par Eugène Chaboud qui lui avait déjà vendu une T26C deux places.
Qu'il s'agisse des automobiles vainqueurs au Mans, de celles de GP ou et des exemplaires privés, la marque a été étudiée en entier par Pierre Abeillon dans "Talbot Lago de Course". Une partie des débuts de la carrière en compétition de 100 154 est retracée dans la partie résultats compétition. Grâce à ceci complété d'autres sources, nous savons que l'automobile participa à ces courses et réalisa les résultats suivants :
La première course de l'automobile fut le rallye d'hiver de Sestrières où elle portait le numéro de course 30 et où Vincent formait équipe avec le pilote Delahaye et Talbot Pierre Meyrat.
Abeillon note qu'à la Coupe de Vitesse de Montlhéry, le 30 mars 1952, cette automobile fut pilotée par Vincent sous le numéro de course 50 en remplacement de sa T26 qui était alors en train d'être re-carrossée en barquette afin de disputer cette année là Le Mans.
110154 termina 6e de sa classe, chronométrée en 46 minutes et 53 secondes, 4/10.
Le même jour, en classe tourisme, Vincent remporta la seconde place.
Un mois plus tard, le 27 avril, au Coupes de Printemps à nouveau à Montlhéry, Vincent remporta la classe tourisme de plus de 2 litres, couvrant 12 tours à la moyenne de 127.533 km/h.
Lorsque Vincent ne pouvait pas courir, Lino Fayen se voyait offrir de prendre sa place et d'être son partenaire.
La première de ces occasions fut le Circuit d'Orléans, le 8 juin, lorsque Fayen termina à la 5e place. A la fin du mois, le 29, il remporta une 6e place sur le Circuit de Bressuire.
A Montlhéry, au Coupes d'Automne, le 21 septembre, Vincent engagea la Grand Sport, mais pilota une Ferrari 340 America, la Talbot portait le numéro de course 78 mais on ne sait pas qui pilotait ce jour pluvieux.
Au printemps 1953, Fayen pilota à nouveau la Grand Sport sur le circuit de vitesse de Marrakech, portant le numéro de course 50 et fut contraint à l'abandon mais de retour à la maison il confirma la 6e place de Vincent au Coupe de la Vitesse à Montlhéry le 12 avril.
Peu de temps après, Lucien Vincent lui-même fut victime d'un terrible accident lors des essais au Mans, le laissant convalescent pour le reste de la saison 1953.
Lorsqu'il revint à la compétition, ce fut une gentille sortie dans le Lyon-Charbonnières en mars 1954, en tandem avec Fayen mais le résultat n'est pas connu.
Vincent s'engagea aux Coupe de vitesse cette année là à Montlhéry mais fut contraint à l'abandon.
La dernière compétition de 154 fut sur le circuit de Bressuire, pilotée par Frédéric Albertini mais une fois de plus elle ne termina pas.
Malheureusement, Lucien Vincent fut victime d'un accident en juillet 1956 dans sa Peugeot Constantin 1956, restant dans le coma pendant 16 jours. Pour cette raison, peu de temps après, il vendit l'automobile à Paul Bignon, un mécanicien compétition de l'écurie Chaboud-Pozzi, à noter qu'il s'agissait d'un français qui fut responsable du sauvetage de bon nombre d'automobiles de compétition destinées à la casse.
110154 passa entre les mains de plusieurs collectionneurs en France, dont Guillelmet, Gino Terzulli et René Giordano et alors le précédent propriétaire la restaura aux débuts des années 1990 à la carrosserie Lecoq.
L'automobile fut présentée en vente publique en France en 1996 et arriva ainsi dans les mains du propriétaire actuel.
Depuis, l'automobile a peu servi. Après avoir été longtemps stockée, le propriétaire décida de remettre l'automobile sur la route. A cette époque, il fut découvert que le moteur nécessitait quelques attentions.
C'est alors notamment que la tête de culasse en fonte fut remplacée par une autre. L'automobile a été récemment remise en ordre de marche mais n'est pas immatriculée pour la route.
Sur le plan cosmétique, la peinture bien que déjà restaurée marque un peu son âge, dont quelques éclats sur les bords du capot, les portes et le coffre trahissant son utilisation. L'intérieur présente assez bien, tandis que le compartiment moteur ressemble davantage à une zone de travail qu'à un modèle d'exposition.
The ex-Lucien Vincent
TALBOT-LAGO T26 GRAND SPORT BERLINETTE
Year: 1952
Chassis No. 110 154
French racing blue with black interior
Engine: six cylinders in line, 4,482cc, 190bhp at 4,200rpm, steel cylinder head presently fitted; Gearbox: four-speed Cotal pre-selector; Brakes: hydraulic drum, front and rear; Suspension: front independent with tranverse leaf spring and wishbones, rear, live axle with semi-elliptical leaf springs and Houdaille shock absorbers. Left hand drive.
Model history
The background to the T26 model and Talbot's sporting achievements is comprehensively detailed in the description for the Le Mans barquette. (see lot 340)
Alongside these victories by the works team, 'Tony' Lago was in the business of selling cars and with his products desirability heightened by these successes, both before and after the war he offered privateer drivers the opportunity to purchase cars derived from the winning cars alongside the more staid production road cars.
Before 1939 these models were the T150 which would most famously be graced by Figoni and Falschi's 'Goutte d'eau' coachwork. In the late 1940s, the privateer cars were the T26 Grand Sport, conceived to exploit make's formidable reputation on the track.
Only 36 Grand Sport chassis were made between 1947 and 1953, as with all Talbot-Lagos they had their own chassis number designation, the fourth figure being a '1' or the '100 series'.
Specific history of this car
Chassis 110 154 was the last of the GS cars to have been built. It was sold new to privateer and industrial baker Lucien Vincent, through Eugène Chaboud who had also sold him a T26 C two seater.
Be they Le Mans winners, Grand Prix cars or privateer road cars the marque as a whole is immortalised in Pierre Abeillon's Talbot-Lago de course. Some of 110 154's early racing career is charted in the race records section. Between this and other sources it is known that the car campaigned these events and achieved the results listed:
The first event for the cars was the winter Rallye de Sestrière, where the car wore race number 30 and Vincent was paired with Delahaye and Talbot driver Pierre Meyrat.
Abellion notes that at the Coupe de Vitesse de Montlhéry on 30th March 1952, this car was used by Vincent racing under number '50' in place of his two seater T26 which was presently being rebodied to 'barquette' form in its preparation for that year's Le Mans.
110 154 finished 6th in this class, timed at 46 minutes, 53 seconds and 4/10ths.
On the same day, running in the Tourisme class, Vincent brought the car home in 2nd place.
A month later on the 27th April, in the Coupe de Printemps meeting again at Montlhèry, Vincent won the over 2 litre Tourisme class covering the 12 laps at an average of 127.533 kph.
On occasions that Vincent could not compete, Lino Fayen would often be employed to take his place or partner him.
The first of these occasions was at the Circuit d'Orléans on 8th June, when Fayen would bring the car home in 5th place. At the end of the month on the 29th a sixth place was recorded by him in 154 at the Circuit de Bressuire meeting.
At Montlhéry's Coupe d'Automne meeting on the 21st September, Vincent entered the Grand Sport, but drove his 340 America Ferrari, the Talbot wore race number 78, it is not known who the driver was or the result on this wet racing day.
In the spring of 1953, Fayen again campaigned the Grand Sport, at the Circuit de vitesse at Marrakech, wearing number 50 he was forced to abandon, but back on home ground he repeated Vincent's 6th placing at the Coupe de vitesse at Montlhéry on the 12th April.
Shortly after this Lucien Vincent would himself suffer a horrific accident in the Le Mans trials, putting him out of the whole 1953 season.
When he made a return to racing, it was a gentle outing in the Lyon-Charbonnières event in March '54, partnered by Fayen, the results of which are not known.
Vincent entered, but was forced to abandon at that year's Coupe de Vitesse de Montlhéry.
154's last period event was at that year's Circuit de Bressuire, when it was driven by Frédéric Albertini, but again failed to finish.
Sadly Lucien Vincent suffered a road crash in July 1956 in his Peugeot Constantin 1956, putting him in a coma for some 16 days, and leaving him in poor physical health. For this reason, shortly after this he sold the car to Paul Bignon a racing mechanic of the Chaboud-Pozzi racing team, and noted French enthusiast who was responsible for rescuing a number of race cars from being scrapped.
110 154 passed into the ownership of a series of collectors in France, including Guillelmet, Gino Terzulli and René Giordano, and then the previous owner who had it restored in the early 1990s at Carrosserie Lecoq.
The car was sold at public auction in France in 1996, when it passed to the current owner.
In the present ownership the car has had little use. Following a long period of being laid up, the owner requested that the car should be returned to the road. At this time it was discovered that the engine required serious attention.
At this point a cast iron cylinder head was sourced from a spare engine and fitted in its place. The car has recently been put into working order, but not registered for the road.
Cosmetically, the paint while well restored has now aged, and has various chips to the leading edges of bonnet, doors and boot commensurate with use. The interior is relatively unworn, while the engine compartment is a working area as opposed to being for show.
TALBOT-LAGO T26 GRAND SPORT BERLINETTE
Année: 1952
Châssis No. : 110 154
Moteur No. : Tba
Bleu France compétition avec intérieur noir.
Moteur : 6 cylindres en ligne, 4.482 cm3, 190 CV à 4.200 tr/min, actuellement équipée d'une tête de culasse en fonte d'acier ; Boîte de vitesses : Cotal à présélection ; Freins : tambours à commande hydraulique ; Suspensions : indépendantes avec ressorts à lames transversaux à l'avant et pont avec ressorts à lames semi elliptiques à l'arrière et amortisseurs Houdaille. Volant à gauche.
Histoire du modèle
Le contexte du modèle T26 et les objectifs sportifs de la firme Talbot sont détaillés dans la description de la barquette Le Mans. (voir lot no. 341)
Au fil de ces victoires acquises par l'écurie usine, "Tony" Lago s'occupait de vendre des automobiles dont le prestige et le charme étaient rehaussés grâce à ses succès sur la piste, aussi bien avant qu'après guerre. Il offrit la possibilité à des pilotes privés d'acquérir des automobiles dérivées de celles qui étaient victorieuses bien qu'elles soient encore des automobiles de série destinées à la route.
Avant 1939 ces modèles étaient les T150 qui étaient habillées des célèbres et gracieuses carrosseries Goutte d'Eau par Figoni et Falaschi. A la fin des années 1940, les automobiles privées étaient les T26 Grand Sport, conçues pour l'exploit et bénéficiant d'une formidable réputation sur la piste.
Seules 36 exemplaires du châssis Grand Sport furent construits de 1947 à 1953 et comme toutes les Talbot-Lagos possèdent leur propre numéro de châssis, le quatrième chiffre est le 1 ou le 100 de la série.
Histoire spécifique de cette automobile
Le châssis 110 154 fut le dernier des exemplaires GS à avoir été construits. Cette automobile fut vendue neuve à un privé, le boulanger industriel Lucien Vincent, par Eugène Chaboud qui lui avait déjà vendu une T26C deux places.
Qu'il s'agisse des automobiles vainqueurs au Mans, de celles de GP ou et des exemplaires privés, la marque a été étudiée en entier par Pierre Abeillon dans "Talbot Lago de Course". Une partie des débuts de la carrière en compétition de 100 154 est retracée dans la partie résultats compétition. Grâce à ceci complété d'autres sources, nous savons que l'automobile participa à ces courses et réalisa les résultats suivants :
La première course de l'automobile fut le rallye d'hiver de Sestrières où elle portait le numéro de course 30 et où Vincent formait équipe avec le pilote Delahaye et Talbot Pierre Meyrat.
Abeillon note qu'à la Coupe de Vitesse de Montlhéry, le 30 mars 1952, cette automobile fut pilotée par Vincent sous le numéro de course 50 en remplacement de sa T26 qui était alors en train d'être re-carrossée en barquette afin de disputer cette année là Le Mans.
110154 termina 6
Le même jour, en classe tourisme, Vincent remporta la seconde place.
Un mois plus tard, le 27 avril, au Coupes de Printemps à nouveau à Montlhéry, Vincent remporta la classe tourisme de plus de 2 litres, couvrant 12 tours à la moyenne de 127.533 km/h.
Lorsque Vincent ne pouvait pas courir, Lino Fayen se voyait offrir de prendre sa place et d'être son partenaire.
La première de ces occasions fut le Circuit d'Orléans, le 8 juin, lorsque Fayen termina à la 5
A Montlhéry, au Coupes d'Automne, le 21 septembre, Vincent engagea la Grand Sport, mais pilota une Ferrari 340 America, la Talbot portait le numéro de course 78 mais on ne sait pas qui pilotait ce jour pluvieux.
Au printemps 1953, Fayen pilota à nouveau la Grand Sport sur le circuit de vitesse de Marrakech, portant le numéro de course 50 et fut contraint à l'abandon mais de retour à la maison il confirma la 6
Peu de temps après, Lucien Vincent lui-même fut victime d'un terrible accident lors des essais au Mans, le laissant convalescent pour le reste de la saison 1953.
Lorsqu'il revint à la compétition, ce fut une gentille sortie dans le Lyon-Charbonnières en mars 1954, en tandem avec Fayen mais le résultat n'est pas connu.
Vincent s'engagea aux Coupe de vitesse cette année là à Montlhéry mais fut contraint à l'abandon.
La dernière compétition de 154 fut sur le circuit de Bressuire, pilotée par Frédéric Albertini mais une fois de plus elle ne termina pas.
Malheureusement, Lucien Vincent fut victime d'un accident en juillet 1956 dans sa Peugeot Constantin 1956, restant dans le coma pendant 16 jours. Pour cette raison, peu de temps après, il vendit l'automobile à Paul Bignon, un mécanicien compétition de l'écurie Chaboud-Pozzi, à noter qu'il s'agissait d'un français qui fut responsable du sauvetage de bon nombre d'automobiles de compétition destinées à la casse.
110154 passa entre les mains de plusieurs collectionneurs en France, dont Guillelmet, Gino Terzulli et René Giordano et alors le précédent propriétaire la restaura aux débuts des années 1990 à la carrosserie Lecoq.
L'automobile fut présentée en vente publique en France en 1996 et arriva ainsi dans les mains du propriétaire actuel.
Depuis, l'automobile a peu servi. Après avoir été longtemps stockée, le propriétaire décida de remettre l'automobile sur la route. A cette époque, il fut découvert que le moteur nécessitait quelques attentions.
C'est alors notamment que la tête de culasse en fonte fut remplacée par une autre. L'automobile a été récemment remise en ordre de marche mais n'est pas immatriculée pour la route.
Sur le plan cosmétique, la peinture bien que déjà restaurée marque un peu son âge, dont quelques éclats sur les bords du capot, les portes et le coffre trahissant son utilisation. L'intérieur présente assez bien, tandis que le compartiment moteur ressemble davantage à une zone de travail qu'à un modèle d'exposition.
The ex-Lucien Vincent
TALBOT-LAGO T26 GRAND SPORT BERLINETTE
Year: 1952
Chassis No. 110 154
French racing blue with black interior
Engine: six cylinders in line, 4,482cc, 190bhp at 4,200rpm, steel cylinder head presently fitted; Gearbox: four-speed Cotal pre-selector; Brakes: hydraulic drum, front and rear; Suspension: front independent with tranverse leaf spring and wishbones, rear, live axle with semi-elliptical leaf springs and Houdaille shock absorbers. Left hand drive.
Model history
The background to the T26 model and Talbot's sporting achievements is comprehensively detailed in the description for the Le Mans barquette. (see lot 340)
Alongside these victories by the works team, 'Tony' Lago was in the business of selling cars and with his products desirability heightened by these successes, both before and after the war he offered privateer drivers the opportunity to purchase cars derived from the winning cars alongside the more staid production road cars.
Before 1939 these models were the T150 which would most famously be graced by Figoni and Falschi's 'Goutte d'eau' coachwork. In the late 1940s, the privateer cars were the T26 Grand Sport, conceived to exploit make's formidable reputation on the track.
Only 36 Grand Sport chassis were made between 1947 and 1953, as with all Talbot-Lagos they had their own chassis number designation, the fourth figure being a '1' or the '100 series'.
Specific history of this car
Chassis 110 154 was the last of the GS cars to have been built. It was sold new to privateer and industrial baker Lucien Vincent, through Eugène Chaboud who had also sold him a T26 C two seater.
Be they Le Mans winners, Grand Prix cars or privateer road cars the marque as a whole is immortalised in Pierre Abeillon's Talbot-Lago de course. Some of 110 154's early racing career is charted in the race records section. Between this and other sources it is known that the car campaigned these events and achieved the results listed:
The first event for the cars was the winter Rallye de Sestrière, where the car wore race number 30 and Vincent was paired with Delahaye and Talbot driver Pierre Meyrat.
Abellion notes that at the Coupe de Vitesse de Montlhéry on 30th March 1952, this car was used by Vincent racing under number '50' in place of his two seater T26 which was presently being rebodied to 'barquette' form in its preparation for that year's Le Mans.
110 154 finished 6th in this class, timed at 46 minutes, 53 seconds and 4/10ths.
On the same day, running in the Tourisme class, Vincent brought the car home in 2nd place.
A month later on the 27th April, in the Coupe de Printemps meeting again at Montlhèry, Vincent won the over 2 litre Tourisme class covering the 12 laps at an average of 127.533 kph.
On occasions that Vincent could not compete, Lino Fayen would often be employed to take his place or partner him.
The first of these occasions was at the Circuit d'Orléans on 8th June, when Fayen would bring the car home in 5th place. At the end of the month on the 29th a sixth place was recorded by him in 154 at the Circuit de Bressuire meeting.
At Montlhéry's Coupe d'Automne meeting on the 21st September, Vincent entered the Grand Sport, but drove his 340 America Ferrari, the Talbot wore race number 78, it is not known who the driver was or the result on this wet racing day.
In the spring of 1953, Fayen again campaigned the Grand Sport, at the Circuit de vitesse at Marrakech, wearing number 50 he was forced to abandon, but back on home ground he repeated Vincent's 6th placing at the Coupe de vitesse at Montlhéry on the 12th April.
Shortly after this Lucien Vincent would himself suffer a horrific accident in the Le Mans trials, putting him out of the whole 1953 season.
When he made a return to racing, it was a gentle outing in the Lyon-Charbonnières event in March '54, partnered by Fayen, the results of which are not known.
Vincent entered, but was forced to abandon at that year's Coupe de Vitesse de Montlhéry.
154's last period event was at that year's Circuit de Bressuire, when it was driven by Frédéric Albertini, but again failed to finish.
Sadly Lucien Vincent suffered a road crash in July 1956 in his Peugeot Constantin 1956, putting him in a coma for some 16 days, and leaving him in poor physical health. For this reason, shortly after this he sold the car to Paul Bignon a racing mechanic of the Chaboud-Pozzi racing team, and noted French enthusiast who was responsible for rescuing a number of race cars from being scrapped.
110 154 passed into the ownership of a series of collectors in France, including Guillelmet, Gino Terzulli and René Giordano, and then the previous owner who had it restored in the early 1990s at Carrosserie Lecoq.
The car was sold at public auction in France in 1996, when it passed to the current owner.
In the present ownership the car has had little use. Following a long period of being laid up, the owner requested that the car should be returned to the road. At this time it was discovered that the engine required serious attention.
At this point a cast iron cylinder head was sourced from a spare engine and fitted in its place. The car has recently been put into working order, but not registered for the road.
Cosmetically, the paint while well restored has now aged, and has various chips to the leading edges of bonnet, doors and boot commensurate with use. The interior is relatively unworn, while the engine compartment is a working area as opposed to being for show.
注意事項
No VAT will be charged on the hammer price, but VAT payable at 19.6% (5.5% for books) will be added to the buyer’s premium which is invoiced on a VAT inclusive basis