TETE AKAN
TETE AKAN

GHANA

細節
TETE AKAN
Ghana
Hauteur: 30 cm. (11¾ in.)
來源
Marie et Philippe de Thézy, Meudon
Vente Calmels Cohen, Collection Marie et Philippe de Thézy, Paris, 8 juin 2005, lot 110
Dennis Hotz, Londres, acquis lors de cette vente
出版
Berjonneau, G. et Sonnery, J-L., Chefs d'oeuvre inédits de l'Afrique Noire, Paris, 1987, p.85
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AKAN TERRACOTTA HEAD

This beautiful funerary head, called Mma, in the Hemang-Twifo style, represents a woman with pierced ears and wearing an elaborate coiffure in a chignon decorated with jewels as was the custom among the Akan.
The Hemang-Twifo style is so named based on a corpus of heads from the town of Hemang in the Twifo region in southern Ghana. The style, which is the most sophisticated among the known Akan heads, is characterized by a delicate naturalism of proportions with a tall, sloping forehead and an overall serene expression with downcast eyes framed by arching brows and tight, pursed lips which mirror the form of the eyes.
The information we have about the heads today is extrapolated from oral and written evidence. These sources suggest that upon the death of a person of royalty, an elderly female artist was commissioned to create a commemorative image. Other heads that relate closely to the Hotz example are dated to the mid-17th century (see also Falgayrettes-Leveau, Ghana, 2003, p.116 for a closely related head in the collection of the Musé Dapper, inv.5326) (Quarcoopome,in ibid, p.96). This dating corresponds to the flowering of the region which was fuelled, apparently, by the arrival of an aristocratic ethnic group from the North and subsequent trade towards the inland delta and Djenne (de Grunne, B., Terres Cuite Anciennes de l'Ouest Africain, 1980, Louvain, pp.138 and 145). The artistic traditions of this area, specifically the works in terracotta, could have informed Akan artistic practices.
Additionally, the migration traditions and ostensible eastern origins of southern Ghanaian people suggest a link to the Ife of Nigeria who practiced analogous funerary rites incorporating terracotta heads (Cole and Ross, Arts of Ghana, 1977, p.127). The resulting exchanges impacted the Akan artistic traditions of which this head from the Hotz collection is a beautiful testimony.

拍品專文

Cette très belle tête funéraire de style Hemang-Twifo, appelée Mma, représente une femme, comme le montre les oreilles percées, la coiffure élaborée composée de chignons et de tresses décorés de bijoux qui était la coutume chez les Akan.
Le style Hemang-Twifo regroupe un ensemble de têtes provenant du village Hemang situé dans la région Twifo au sud du Ghana. Ce style, le plus sophistiqué parmi les têtes Akan connues, est caractérisé par le rendu naturel et délicat des proportions avec un front large et incliné, une expression sereine aux yeux mi-clos soulignés par des sourcils en arc de cercle et une petite bouche reprenant le motif des yeux.
Les informations que nous possédons sur ces têtes sont tirées de témoignages oraux et écrits. Ces sources suggèrent que lors de la mort d'un personnage royal, une artiste âgée devait créer une effigie commmorative. D'autres têtes proches de celle de la collection Hotz sont datées de la moitié du XVIIe siècle (Cf. Falgayrettes-Leveau, Ghana, 2003, p.116 pour une tête similaire conservée dans les collections du Musée Dapper sous le numéro d'inventaire 5326 et Quarcoopome, in ibid, p.96). Cette datation correspond au développement de la région, provoqué apparemment par l'arrivée d'une tribu aristocratique venant du Nord et qui par la suite s'installa dans les terres autour du Delta et vers Djenne (de Grunne, B., Terres Cuite Anciennes de l'Ouest Africain, 1980, Louvain, pp.138 et 145). Les traditions artistiques de cette région, spécialement le travail de la terre cuite, ont pu ainsi influencer les pratiques artistiques Akan.
De plus, les traditions migratoires et les origines orientales des peuples du sud Ghana suggèrent un lien avec les Ife du Nigeria qui pratiquaient aussi des rites funéraires comprenant des terres cuites (Cole and Ross, Arts of Ghana, 1977, p.127). Tous ces échanges influencèrent les traditions artistiques Akan dont la tête de la collection Hotz est un superbe exemple.