拍品專文
Au XVIe siècle, en pleine période de bouleversements religieux marqués par la Réforme protestante et la réponse catholique de la Contre-Réforme, le portrait de religieuse s’inscrit durablement dans la tradition artistique. Ces portraits, souvent de petit format et destinées à un cercle restreint (la famille, le couvent ou un mécène ecclésiastique), ont une fonction commémorative et dévotionnelle. Ces œuvres témoignent de la ferveur spirituelle de la religieuse représentée, tout en servant de support à la méditation ou à la mémoire.
Les vêtements – habit noir, voile et guimpe blancs – ne sont pas que des éléments d’uniforme : ils deviennent dans la peinture les signes d’un effacement de soi au profit d’une union spirituelle avec Dieu. De même, l'image de la religieuse les mains jointes en prière, dont la silhouette se détache sur un fond sobre, accentue sa piété, son humilité et son renoncement aux vanités du monde.
Les vêtements – habit noir, voile et guimpe blancs – ne sont pas que des éléments d’uniforme : ils deviennent dans la peinture les signes d’un effacement de soi au profit d’une union spirituelle avec Dieu. De même, l'image de la religieuse les mains jointes en prière, dont la silhouette se détache sur un fond sobre, accentue sa piété, son humilité et son renoncement aux vanités du monde.