DEUX CONSOLES DEMI-LUNE À L’ANGLAISE FORMANT PAIRE D’ÉPOQUE LOUIS XVI
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ESTAMPILLE DE JEAN-FRANCOIS LELEU, VERS 1780

細節
DEUX CONSOLES DEMI-LUNE À L’ANGLAISE FORMANT PAIRE D’ÉPOQUE LOUIS XVI
ESTAMPILLE DE JEAN-FRANCOIS LELEU, VERS 1780
En chêne et noyer moulurés, sculptés et dorés, placage d'amarante et bois peint imitant le bois de rose, le dessus de marbre blanc veiné, la ceinture ornée d’une frise d’entrelacs, ouvrant par trois tiroirs pour l’une, à un tiroir et deux tablettes pour l’autre, à décor de rinceaux fleuris, les montants fuselés à décor de chutes de feuilles, reliées en partie haute par des guirlandes de fleurs nouées, en partie basse par deux entretoises, l’une à galerie ajourée, la seconde reliée par une pomme de pin, reposant sur une plinthe à l’imitation du marbre blanc, chacune estampillée ‘JF.LELEU’ et ‘JME’ sous le marbre ; différences de constructions
H. totale 84 cm. (33 in.) ; L. 65 cm. (25 ½ in.) ; P. 33 cm. (13 in.)

Jean-François Leleu, reçu maître en 1764.
來源
Pour une console:
Ancienne collection M. et Mme Delplace, Bruxelles;
Sa vente, Sotheby's Monaco, 15 juin 1996, lot 98;
Réunie en paire par M. Bernard Steinitz, Paris;
Ancienne collection de Suzanne Saperstein, Californie;
Sa vente, Sotheby's New York, 19 avril 2012, lot 252 (la paire)
更多詳情
A MATCHED PAIR LOUIS XVI PAINTED AND GILTWOOD CONSOLES DEMI- LUNE, STAMPED BY JEAN FRANCOIS LELEU, CIRCA 1780

榮譽呈獻

Paul Gallois
Paul Gallois Head of European Furniture

拍品專文

Ces deux consoles-dessertes, véritables chefs d'oeuvres "d'ébénisterie" en menuiserie, adoptent un caractère précieux par la finesse de sa sculpture, la richesse de ses ornements, ainsi que par la délicatesse de ses finitions de dorure et de peinture à l'imitation du bois. Estampillées par Jean-François Leleu, la paire est unique car elle transcende les règles établies par les corporations en vigeur sous l'Ancien Régime. En effet, ces meubles sont réalisés en bois sculpté à l'imitation du bronze doré et peint à l'imitation de bois plaqué, bien qu'estampillées par un ébéniste. Elles font probablement partie d'une même commande particulière supervisée par l'ébéniste, sans doute justifiée par la fonction de table à écrire dissimulée dans la ceinture d'une des consoles. L'autre console ne comporte ni tirette écritoire, ni tiroirs latéraux.

Jean-François Leleu (1729-1807) est un menuisier et ébéniste, considéré comme l’un des plus talentueux de son époque. Il commence son apprentissage comme ouvrier au faubourg Saint-Antoine, puis rejoint comme compagnon l’ébéniste du roi Jean-François Oeben (1721-1763). Après la mort prématurée de son maître, Leleu espère se voir confier la direction de l'atelier, mais il fut remplacé par Jean-Henri Riesener (1734-1806), un autre compagnon employé par Oeben. Riesener épousa la veuve d'Oeben et devint l'ébéniste de la cour du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Leleu décide de quitter l’atelier et reçoit sa maîtrise d'ébénisterie en 1764. Il s'intalle rue de la Contrescarpe, puis rue Royale. Sa notoriété s’accroît rapidement, mais il ne peut pas travailler pour la cour en raison de la position de Riesener qui est ébéniste de la couronne. Néanmoins, il attire une gamme d'importants clients provenant de l’aristocratie et de la classe bancaire nouvellement riche, notamment le duc d’Uzès, le baron d’Ivry, Madame du Barry et Ange-Laurent Lalive de Jully. Il devient également le principal fournisseur du prince de Condé qui lui passe de nombreuses commandes pour ses différentes résidences. Son gendre Charles-Antoine Stadler devient son associé en 1780 et reprend l’établissement vers 1792.

Sous l’influence de Jean-François Oeben, les meubles de Leleu sont d’abord grandioses et somptueux. Par la suite, Leleu va produire du mobilier qui se caractérise par de belles proportions et l’utilisation de matériaux précieux. Il fournit peu de meubles de style Louis XV et Transition, mais a su répondre à l’engouement pour le néoclassicisme et le goût grec qui se développe à la fin du XVIIIe siècle. Ses meubles adoptent des lignes architecturées, la marqueterie se pare de motifs réguliers, de quadrillages ornés de quatre feuilles ou de rosaces, dans des panneaux délimités dans un cadre de bois plus sombre ou de bronze.

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