Lot Essay
A remarkable level of sophistication is lavished on this everyday Bamileke object, making it a work of art in its own right. Glass beads, which were massively brought in by Europeans in the 19th century, remain one of the essential materials in the Cameroonian visual arts. Examples include royal calabash vessels - nka’a ndü -, a form of regalia that establishes the ruler’s omnipotence. The calabash is exclusively reserved for the sovereign’s use at major celebrations and ceremonies. The other purported purpose for this palm wine container - as a gift for highly regarded individuals or as the dispenser for a sacrificial libation by the fon - is questioned by Pierre Harter (Arts anciens du Cameroun, Arnouville, 1986).
This example makes refined use of a range of bright colors which are range arranged in subtle chromatic variations to create a geometric tracery, each section more masterly than the last. The round patterns, which nestle perfectly against the shape of the calabash, contribute to the extravagance of this perfectly harmonious, balanced composition. The delicate work of fine craftmanship reaches its paroxysm in the zoomorphic representation that hovers over the calabash and works as a stopper.
Certainly one of the most extraordinary examples of the corpus, this piece may be compared to that of the Field Museum of Natural History in Chicago, inv. no. 174367, or the one kept at Newark Museum of Art in New Jersey, inv. no. 82.115A,B.
L’objet usuel quotidien Bamiléké jouit ici d’un degré de sophistication remarquable et s’impose de fait comme une œuvre d’art à part entière. L’utilisation des perles de verre, dont l’arrivée massive par les Européens date du XIXe siècle, reste un des matériaux incontournables des créations plastiques camerounaises. On identifie parmi ces dernières les calebasses royales, nka’a ndü, regalia qui assoit l’omnipotence du souverain. Privilège de ce dernier, elle est utilisée lors des grandes célébrations et cérémonies. L’autre fonction de récipient à vin de palme qui serait offert aux personnes hautement estimées ou utilisé comme libation sacrificielle par le fon est remise question par Pierre Harter (Arts anciens du Cameroun, Arnouville, 1986).
L’exemplaire présenté ici exploite avec raffinement une gamme de couleurs vives dont l’agencement, en subtiles variations chromatiques, créent des entrelacs géométriques, tous plus aboutis les uns que les autres. Les motifs circulaires épousant la forme de la calebasse contribuent à la richesse de cette composition parfaitement équilibrée et harmonieuse. Le travail d’orfèvre de l’artiste touche à son paroxysme par la représentation zoomorphique surplombant la calebasse et faisant office de bouchon.
Certainement l’un des plus beaux exemplaires du corpus, cette œuvre est à rapprocher de celle conservée au Field Museum of Natural History de Chicago (inv. n° 174367) ou encore celle du Newark Museum of Art au New Jersey, inv. n° 82.115A,B.
This example makes refined use of a range of bright colors which are range arranged in subtle chromatic variations to create a geometric tracery, each section more masterly than the last. The round patterns, which nestle perfectly against the shape of the calabash, contribute to the extravagance of this perfectly harmonious, balanced composition. The delicate work of fine craftmanship reaches its paroxysm in the zoomorphic representation that hovers over the calabash and works as a stopper.
Certainly one of the most extraordinary examples of the corpus, this piece may be compared to that of the Field Museum of Natural History in Chicago, inv. no. 174367, or the one kept at Newark Museum of Art in New Jersey, inv. no. 82.115A,B.
L’objet usuel quotidien Bamiléké jouit ici d’un degré de sophistication remarquable et s’impose de fait comme une œuvre d’art à part entière. L’utilisation des perles de verre, dont l’arrivée massive par les Européens date du XIXe siècle, reste un des matériaux incontournables des créations plastiques camerounaises. On identifie parmi ces dernières les calebasses royales, nka’a ndü, regalia qui assoit l’omnipotence du souverain. Privilège de ce dernier, elle est utilisée lors des grandes célébrations et cérémonies. L’autre fonction de récipient à vin de palme qui serait offert aux personnes hautement estimées ou utilisé comme libation sacrificielle par le fon est remise question par Pierre Harter (Arts anciens du Cameroun, Arnouville, 1986).
L’exemplaire présenté ici exploite avec raffinement une gamme de couleurs vives dont l’agencement, en subtiles variations chromatiques, créent des entrelacs géométriques, tous plus aboutis les uns que les autres. Les motifs circulaires épousant la forme de la calebasse contribuent à la richesse de cette composition parfaitement équilibrée et harmonieuse. Le travail d’orfèvre de l’artiste touche à son paroxysme par la représentation zoomorphique surplombant la calebasse et faisant office de bouchon.
Certainement l’un des plus beaux exemplaires du corpus, cette œuvre est à rapprocher de celle conservée au Field Museum of Natural History de Chicago (inv. n° 174367) ou encore celle du Newark Museum of Art au New Jersey, inv. n° 82.115A,B.