Lot Essay
This sinuously sculpted eight-step ladder, finishing in a forked tip, shows the artist’s intention to combine aesthetics with functional purpose. Such ladders were used in the territory that is presentday Mali to provide access to millet granaries that were built up to keep rodents out. They could also be used to reach the altars nested within the home of the lineage chief (Ezra, K., Art of the Dogon, New York, 1988, p. 20). Its abraded surface, its patina polished by use (along the notches carved into it) and its erosion demonstrate its repeated usage and considerable age, making this Dogon ladder a wonderful example of the corpus.
It seems appropriate to compare it with Brancusi’s Endless Column (1918). Reflecting the Dogon approach to artwork, ‘[…] rather than to sculpt the surface of things, some artists - such as the cubists - seek to reveal their essential structure. As they examine objects, they divide them into lines, shapes and planes. Like them, sculptors and various avant-gardists opt for a radical abstraction where lines and right angles prevail. […] By taking the path of abstraction. This is a most objective, universal way of analysing the world.’
Cette échelle sinueuse sculptée de huit marches et se terminant en fourche traduit la volonté de l’artiste de combiner l’esthétique à la préoccupation fonctionnelle. Utilisées en pays Dogon, elles permettaient d’accéder aux greniers à mil aménagés en hauteur afin d’être à l’abri des rongeurs. Elles permettaient, dans d’autres cas, d’atteindre les autels nichés dans la demeure du chef de lignage (Ezra, K., Art of the Dogon, New York, 1988, p. 20). La surface abrasée, la patine lustrée par l’usage (sur les encoches taillées en relief) et l’érosion attestent de son utilisation répétée et de son ancienneté et font de cette échelle Dogon un très bel exemplaire.
Le rapprochement avec l’Endless Column de Brancusi (1918) semble d’à-propos. A l’instar des oeuvres et artistes Dogon, « […] plutôt que de modeler la surface des choses, certains artistes comme les cubistes veulent en révéler la structure essentielle. Ils divisent les objets qu'ils étudient en lignes, volumes et plans. Dans leur sillage, les sculpteurs et divers avant-gardistes optent pour une abstraction radicale, où prédominent lignes et angles droits. […] En empruntant la voie de l'abstraction. Il s'agit d'une manière d'analyser le monde de façon plus objective et universelle. »
It seems appropriate to compare it with Brancusi’s Endless Column (1918). Reflecting the Dogon approach to artwork, ‘[…] rather than to sculpt the surface of things, some artists - such as the cubists - seek to reveal their essential structure. As they examine objects, they divide them into lines, shapes and planes. Like them, sculptors and various avant-gardists opt for a radical abstraction where lines and right angles prevail. […] By taking the path of abstraction. This is a most objective, universal way of analysing the world.’
Cette échelle sinueuse sculptée de huit marches et se terminant en fourche traduit la volonté de l’artiste de combiner l’esthétique à la préoccupation fonctionnelle. Utilisées en pays Dogon, elles permettaient d’accéder aux greniers à mil aménagés en hauteur afin d’être à l’abri des rongeurs. Elles permettaient, dans d’autres cas, d’atteindre les autels nichés dans la demeure du chef de lignage (Ezra, K., Art of the Dogon, New York, 1988, p. 20). La surface abrasée, la patine lustrée par l’usage (sur les encoches taillées en relief) et l’érosion attestent de son utilisation répétée et de son ancienneté et font de cette échelle Dogon un très bel exemplaire.
Le rapprochement avec l’Endless Column de Brancusi (1918) semble d’à-propos. A l’instar des oeuvres et artistes Dogon, « […] plutôt que de modeler la surface des choses, certains artistes comme les cubistes veulent en révéler la structure essentielle. Ils divisent les objets qu'ils étudient en lignes, volumes et plans. Dans leur sillage, les sculpteurs et divers avant-gardistes optent pour une abstraction radicale, où prédominent lignes et angles droits. […] En empruntant la voie de l'abstraction. Il s'agit d'une manière d'analyser le monde de façon plus objective et universelle. »