Lot Essay
Among the Aowin, the Akan people, the death of a chief or notable was usually accompanied by the sculptural tradition of a terracotta representation of the deceased, alone or with his court. These commemorative effigies, dating back over 400 years and discovered in 1967, were placed near cemeteries or in a dedicated sacred space. This example remains an unwavering witness to the cult of the deceased.
Probably from the Nkwanta stylistic region (cf. Coronel, P., ‘Aowin Terracotta Sculpture’ in African Arts, vol. XIII, no. 1, Los Angeles, November 1979, p. 30), this head remains elegant with its uniform headdress (probably depicting a turban), its subtle smile and its all-seeing gaze. The smooth forehead reveals the keloids placed horizontally above the eyes, on the temples and cheekbones.
For similar examples, see the one in the Musée Dapper (inv. no. 2806) published in Falgayrettes-Leveau, C., Ghana, hier et aujourd’hui/Yesterday and Today, Paris, 2003, p. 99 or the one from the collections in the Metropolitan Museum of Art, inv. no. 2018.9251 published in Lurie, S., Fruitful Decades: The Collection of Samuel and Gabrielle Lurie, New York, 2012, p. 811, no. 588.
Chez les Aowin, peuple Akan, le décès d’un chef ou d’un notable était habituellement accompagné par la tradition sculpturale de la représentation en terre cuite du défunt, seul ou avec sa cour. Ces effigies commémoratives, datant de plus de 400 ans et dont l’existence a été découverte en 1967, étaient placées près des cimetières ou dans un espace sacré dédié. Cet exemplaire demeure le témoin indéfectible du culte voué aux trépassés.
Probablement de la région stylistique d’Nkwanta (cf. Coronel, P., « Aowin Terracotta Sculpture » in African Arts, vol. XIII, n° 1, Los Angeles, novembre 1979, p. 30), cette tête demeure élégante par sa coiffe uniforme (probablement figurant un turban), son sourire subtil et son regard omniscient. Le front lisse révèle les chéloïdes placées horizontalement au-dessus des yeux, sur les tempes et les pommettes.
Pour des exemples analogues, voir celui conservé au Musée Dapper (inv. n° 2806) publié dans Falgayrettes-Leveau, C., Ghana, hier et aujourd’hui/Yesterday and Today, Paris, 2003, p. 99 ou encore celui présent dans les collections du Metropolitan Museum of Art, inv. n° 2018.9251 publiée dans Lurie, S., Fruitful Decades: The Collection of Samuel and Gabrielle Lurie, New York, 2012, p. 811, n° 588.
Probably from the Nkwanta stylistic region (cf. Coronel, P., ‘Aowin Terracotta Sculpture’ in African Arts, vol. XIII, no. 1, Los Angeles, November 1979, p. 30), this head remains elegant with its uniform headdress (probably depicting a turban), its subtle smile and its all-seeing gaze. The smooth forehead reveals the keloids placed horizontally above the eyes, on the temples and cheekbones.
For similar examples, see the one in the Musée Dapper (inv. no. 2806) published in Falgayrettes-Leveau, C., Ghana, hier et aujourd’hui/Yesterday and Today, Paris, 2003, p. 99 or the one from the collections in the Metropolitan Museum of Art, inv. no. 2018.9251 published in Lurie, S., Fruitful Decades: The Collection of Samuel and Gabrielle Lurie, New York, 2012, p. 811, no. 588.
Chez les Aowin, peuple Akan, le décès d’un chef ou d’un notable était habituellement accompagné par la tradition sculpturale de la représentation en terre cuite du défunt, seul ou avec sa cour. Ces effigies commémoratives, datant de plus de 400 ans et dont l’existence a été découverte en 1967, étaient placées près des cimetières ou dans un espace sacré dédié. Cet exemplaire demeure le témoin indéfectible du culte voué aux trépassés.
Probablement de la région stylistique d’Nkwanta (cf. Coronel, P., « Aowin Terracotta Sculpture » in African Arts, vol. XIII, n° 1, Los Angeles, novembre 1979, p. 30), cette tête demeure élégante par sa coiffe uniforme (probablement figurant un turban), son sourire subtil et son regard omniscient. Le front lisse révèle les chéloïdes placées horizontalement au-dessus des yeux, sur les tempes et les pommettes.
Pour des exemples analogues, voir celui conservé au Musée Dapper (inv. n° 2806) publié dans Falgayrettes-Leveau, C., Ghana, hier et aujourd’hui/Yesterday and Today, Paris, 2003, p. 99 ou encore celui présent dans les collections du Metropolitan Museum of Art, inv. n° 2018.9251 publiée dans Lurie, S., Fruitful Decades: The Collection of Samuel and Gabrielle Lurie, New York, 2012, p. 811, n° 588.