MORRIS (1923-2001)
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Le Cavalier blanc

Details
MORRIS (1923-2001)
Le Cavalier blanc
Dargaud. 1975
Encre de Chine, trame et photocopie sur papier pour la planche 1 de l'album.
47,3 x 35,5 cm.
49,6 x 37 cm pour la feuille.

Le Cavalier blanc a été prépublié dans le mensuel Lucky Luke en 1974 (du n°8 d’octobre 1974 au n°12 de février 1975). Parution en album (n°41) en 1975.
Scénario de René Goscinny (1926 – 1977).

Dans cet album, Lucky Luke découvre le monde du Théâtre, du Mélodrame avec un grand M . Dès cette première planche, il interrompt in medias res une répétition de la pièce Le cavalier blanc, écrite et interprétée par Whittaker Baltimore, avec sa troupe itinérante.
René Goscinny consacre deux planches à un résumé historique de la percée du théâtre au Far West. Trois types de spectacles s’y produisent : les pièces de Shakespeare, les monologues dans lesquels les cowboys célèbres racontent leurs exploits, et les mélodrames, avec des innocentes jeunes filles sauvées par des preux chevaliers, pardon ! des preux cavaliers. Tant par son patronyme que par son physique, Whittaker Baltimore, qui apparaît dès cette première planche, rappelle l’acteur américain John Barrymore (1882-1942).
Barrymore fut d’abord un immense acteur de théâtre, devenant célèbre avec Hamlet en 1922, avant de se consacrer au cinéma. Grâce à sa voix grave, il franchira avec succès le cap du cinéma parlant, mais sa vie privée tumultueuse et son alcoolisme vont accélérer son déclin. Le nom de Barrymore est resté célèbre à Hollywood, sa petite-fille Drew fut révélée dans E.T de Steven Spielberg.
Quand Morris caricature John Barrymore dans Le cavalier blanc, c’est une référence qui échappe à la majorité de ses lecteurs, car la plupart des films de la star ont été oubliés par la nouvelle génération, mais non par le dessinateur de Lucky Luke, qui a grandi en fréquentant assidûment les cinémas de Courtrai, sa ville natale, dans les années 30. Certes, Morris se fait plaisir, mais comme de coutume, il parvient à intégrer harmonieusement cette caricature dans la galerie des personnages de cet album.

In this album, Lucky Luke discovers the world of theatre, of melodrama with a capital M. In this first page, he interrupts in medias res a rehearsal of the play "The White Horseman", written and performed by Whittaker Baltimore, with his touring company.
René Goscinny devotes two pages to a historical summary of the breakthrough of theatre in the Wild West. There were three types of show: Shakespeare plays, monologues in which famous cowboys recounted their exploits, and melodramas, with innocent young girls saved by valiant knights, beg your pardon! valiant horsemen. Whittaker Baltimore, who appears in this first page, calls to mind the American actor John Barrymore (1882-1942), both in name and looks.
Barrymore was first and foremost a great stage actor, making his name with Hamlet in 1922, before turning to the silver screen. Thanks to his deep voice, he was successful in talking pictures, but his tumultuous private life and alcoholism accelerated his decline. The Barrymore name has remained famous in Hollywood, with his granddaughter Drew making her name in Steven Spielberg's E.T.
When Morris caricatured John Barrymore in "The White Horseman", it was a reference that escaped most of his readers, because most of the star's films were not familiar to the new generation... Not so for Lucky Luke's cartoonist, who grew up avidly frequenting the cinemas of Kortrijk, his home town, in the 1930s. Morris was certainly indulging himself, but as usual, he managed to seamlessly integrate this caricature into the album's cast of characters.

Exhibited
L’Art de Morris. Angoulême, Cité internationale de la bande dessinée et de l’image, 28 janvier-16 octobre 2016 (planche non reprise au catalogue).

Brought to you by

Vincent Belloy
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