![[LA FONTAINE, Jean de (1621-1695)]. Nouvelles en vers. Tirée de Bocace et de l'Arioste. Par M. de L.F. Paris: Barbin, 1665.](https://www.christies.com/img/LotImages/2003/PAR/2003_PAR_05050_0232_000(060000).jpg?w=1)
Jean de La Fontaine (1621-1695).
Ce n'est qu'à l'âge de 44 ans que La Fontaine publia son premier chef-d'oeuvre les Nouvelles en vers. Tirée de Bocace et de l'Arioste (Paris: Barbin, 1665). Cette plaquette, d'environ 60 pages, fut publiée anonymement, seules les initiales de l'auteur figurent sur la page de titre. Le succès fut immédiat et La Fontaine commença, la même année, la publication des Contes et Nouvelles en vers, dont le quatrième et dernier volume vit le jour en 1674. Rassuré par le succès, on trouve maintenant le nom de La Fontaine en toutes lettres sur les pages de titres. Suit, en 1668, le premier recueil des Fables qui lui donna à jamais sa place prééminente dans la littérature française.
La collection présentée ici réunit toutes les éditions importantes des Contes et des Fables de La Fontaine dont il convient de citer les plus remarquables: Nouvelles en vers. Tirée de Bocace et de l'Arioste (1665), Contes (1665-1674), complet en 4 volumes, Fables choisies (1668), Fables choisies (1668-1678-1694) en 5 volumes, Le Soleil et les grenouilles (1672), Fables choisies (1678-1694) en 5 volumes, Fables illustrées par Oudry dans une reliure de L. Douceur (1755-1759), Fables illustrées par Chagall, et bien d'autres, la plupart dans de très belles reliures, signées Bradel, Derôme, Bauzonnet, David, Bozérian.
[LA FONTAINE, Jean de (1621-1695)]. Nouvelles en vers. Tirée de Bocace et de l'Arioste. Par M. de L.F. Paris: Barbin, 1665.
Details
[LA FONTAINE, Jean de (1621-1695)]. Nouvelles en vers. Tirée de Bocace et de l'Arioste. Par M. de L.F. Paris: Barbin, 1665.
In-12 (140 x 82 mm). Vignette sur la page de titre. (Rousseurs éparses, pp.5-12 avec Le Cocu battu et le privilège mal placés à la fin.) Vélin souple de l'époque, étui. Provenance: de l'ancienne bibliothèque Daguin (ses initiales au crayon sur le plat supérieur et une note manuscrite sur les gardes).
ÉDITION ORIGINALE. DE LA PLUS GRANDE RARETé, SURTOUT DANS SA PREMIèRE RELIURE. L'éditeur indique, dans son avertissement, que seulement deux pièces seraient inclues dans ce petit ouvrage. En réalité on y trouve également, en plus de Joconde et La Matrone d'Ephèse, le Cocu battu et content, ce qui n'est précisé ni dans l'avertissement, ni dans le privilège dont l'achevé d'imprimer porte la date du 10 décembre 1664. "Les nouvelles en vers, dont ce livre fait part au public, & dont l'une est tirée de l'Arioste, l'autre de Bocace, quoy que d'un style bien différent, sont toutefois bien d'une mesme main... Le vieux langage, pour les choses de cette nature, a des graces que celuy de nostre siecle n'a pas. Les Cent Nouvelles, les vieilles traductions de Bocace & des Amadis, Rabelais, nos anciens Poëtes nous en fournissent des preuves infaillibles. L'autheur a donc tenté ces deux voyes sans estre encore certain laquelle est la bonne" (avertissement). Le privilège différencie bien les deux premiers contes en indiquant qu'il est permis à "Claude Barbin... d'imprimer La Ioconde & La Matrone d'Ephèse en tels volumes ou caracteres que bon luy semblera". Il s'agit de "l'édition princeps extrêmement rare et précieuse qui fut un essai de La Fontaine; elle parut pour la première fois en 1664, sous la date de 1665, et fut réimprimée en 1665 sous le titre de Contes et nouvelles en vers" (Rochambeau). Tchemerzine-Scheler fait mention de seulement 5 exemplaires connus de cette édition, dont l'exemplaire Daguin (le nôtre) en vélin ancien (lot 823 dans la vente de sa bibliothèque). Rochambeau p.503, 1; Tchemerzine-Scheler III, 851.
In-12 (140 x 82 mm). Vignette sur la page de titre. (Rousseurs éparses, pp.5-12 avec Le Cocu battu et le privilège mal placés à la fin.) Vélin souple de l'époque, étui. Provenance: de l'ancienne bibliothèque Daguin (ses initiales au crayon sur le plat supérieur et une note manuscrite sur les gardes).
ÉDITION ORIGINALE. DE LA PLUS GRANDE RARETé, SURTOUT DANS SA PREMIèRE RELIURE. L'éditeur indique, dans son avertissement, que seulement deux pièces seraient inclues dans ce petit ouvrage. En réalité on y trouve également, en plus de Joconde et La Matrone d'Ephèse, le Cocu battu et content, ce qui n'est précisé ni dans l'avertissement, ni dans le privilège dont l'achevé d'imprimer porte la date du 10 décembre 1664. "Les nouvelles en vers, dont ce livre fait part au public, & dont l'une est tirée de l'Arioste, l'autre de Bocace, quoy que d'un style bien différent, sont toutefois bien d'une mesme main... Le vieux langage, pour les choses de cette nature, a des graces que celuy de nostre siecle n'a pas. Les Cent Nouvelles, les vieilles traductions de Bocace & des Amadis, Rabelais, nos anciens Poëtes nous en fournissent des preuves infaillibles. L'autheur a donc tenté ces deux voyes sans estre encore certain laquelle est la bonne" (avertissement). Le privilège différencie bien les deux premiers contes en indiquant qu'il est permis à "Claude Barbin... d'imprimer La Ioconde & La Matrone d'Ephèse en tels volumes ou caracteres que bon luy semblera". Il s'agit de "l'édition princeps extrêmement rare et précieuse qui fut un essai de La Fontaine; elle parut pour la première fois en 1664, sous la date de 1665, et fut réimprimée en 1665 sous le titre de Contes et nouvelles en vers" (Rochambeau). Tchemerzine-Scheler fait mention de seulement 5 exemplaires connus de cette édition, dont l'exemplaire Daguin (le nôtre) en vélin ancien (lot 823 dans la vente de sa bibliothèque). Rochambeau p.503, 1; Tchemerzine-Scheler III, 851.
Further details
EXTREMELY RARE FIRST EDITION IN ITS ORIGINAL BINDING. DAGUIN'S COPY.