![BLOY, Léon (1846-1917). Lettre autographe signée à Georges Landry. Vendredi [27 février 1885]. Une page in-8 à l'encre noire sur un feuillet de vergé.](https://www.christies.com/img/LotImages/2012/PAR/2012_PAR_03534_0168_000(bloy_leon_lettre_autographe_signee_a_georges_landry_vendredi_27_fevrie020402).jpg?w=1)
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BLOY, Léon (1846-1917). Lettre autographe signée à Georges Landry. Vendredi [27 février 1885]. Une page in-8 à l'encre noire sur un feuillet de vergé.
À PROPOS DE LA VENTE DU MANUSCRIT D'UNE HISTOIRE SANS NOM DE BARBEY D'AUREVILLY.
Léon Bloy, une fois de plus en peine d'argent, écrit à son ami et un temps disciple Georges Landry "... Il me faut de l'argent tout de suite, entends-tu ? et il faut que Bourget agisse. Ecris-lui sur le champ. Je suis en danger et la somme qu'il a assuré pouvoir tirer du manuscrit me délivrerait." Il évoque ici l'écrivain et académicien Paul Bourget, à son époque aussi célèbre que Daudet ou Zola, et qui apparaît dans son journal, régulièrement affublé du qualificatif de "médiocre". Bloy ne pourra se déplacer lui-même pour cette transaction. Il a un tour de force à exécuter : "Le premier n° du Pal à faire en deux jours". De ce journal violemment satyrique ne devaient paraître que cinq livraisons. La première que mentionne Léon Bloy dans cette lettre, sortit le quatre mars 1885.
On joint le projet de page de titre calligraphié par Bloy pour le manuscrit d'Une histoire sans nom de Jules Barbey d'Aurevilly. Cette maquette autographe, au verso d'une page de manuscrit numérotée 137, est préparée au crayon et à l'encre avec des fioritures soigneusement dessinées. Bloy utilise des encres bleue et rouge et fait dans les marges des essais de couleurs orange, vert et jaune moutarde. (2)
À PROPOS DE LA VENTE DU MANUSCRIT D'UNE HISTOIRE SANS NOM DE BARBEY D'AUREVILLY.
Léon Bloy, une fois de plus en peine d'argent, écrit à son ami et un temps disciple Georges Landry "... Il me faut de l'argent tout de suite, entends-tu ? et il faut que Bourget agisse. Ecris-lui sur le champ. Je suis en danger et la somme qu'il a assuré pouvoir tirer du manuscrit me délivrerait." Il évoque ici l'écrivain et académicien Paul Bourget, à son époque aussi célèbre que Daudet ou Zola, et qui apparaît dans son journal, régulièrement affublé du qualificatif de "médiocre". Bloy ne pourra se déplacer lui-même pour cette transaction. Il a un tour de force à exécuter : "Le premier n° du Pal à faire en deux jours". De ce journal violemment satyrique ne devaient paraître que cinq livraisons. La première que mentionne Léon Bloy dans cette lettre, sortit le quatre mars 1885.
On joint le projet de page de titre calligraphié par Bloy pour le manuscrit d'Une histoire sans nom de Jules Barbey d'Aurevilly. Cette maquette autographe, au verso d'une page de manuscrit numérotée 137, est préparée au crayon et à l'encre avec des fioritures soigneusement dessinées. Bloy utilise des encres bleue et rouge et fait dans les marges des essais de couleurs orange, vert et jaune moutarde. (2)
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Clémentine Robert