Lot Essay
En raison de l'aspect saisissant de ces masques avec leurs nez pointus en saillie d'un visage en forme de croissant, ils reçurent le surnom de "masque moustique". Ils sont caractéristiques des régions de Mamber et de Teregu, le long du Sépik (Meyer, 1995, p.185). Le nez pointu évoque vraisemblablement un certain type d'oiseau, servant comme emblème clanique, et ne s'apparente en aucun cas à un moustique. Grâce à sa forme distinctive, ce type de masque est particulièrement reconnaissable, bien qu'il n'en existe que très peu de cette qualité, le masque de la collection Jolika étant extrêmement bien proportionné et recouvert d'une patine exceptionnelle. Voir Kooten et Heuvel (1990, pp.228-230) pour un masque comparable provenant du Rijksmuseum voor Volkenkunde de Leiden (no.3225-1) collecté avant 1955 et Sotheby's (New York, novembre 1999, lot 142) pour un autre masque similaire de la collection Hoffmeister, acquis auprès de Charles Ratton en 1938.
Ce masque représente le puissant esprit de la brousse appellé parak dans cette région, mais également brag ou barak, dans les zones environnantes. L'association précise que chacun des masques est spécifique au clan ou au village qui l'emploie. La plupart du temps, le masque parak est utilisé et paré d'un costume complet en fibres végétales, lors de ses rares apparitions, au moment de l'initiation des jeunes hommes. Il est également assimilé à la chasse. Tel que l'on peut le voir sur les dessins de jeunes garçons réunis par le Père Josef Schmidt (in Peletier et Morin, 2006, p.120, ill.15 et 16), le parak pouvait jouer du tambour afin de rallier ou d'apaiser les esprits.
Ce masque représente le puissant esprit de la brousse appellé parak dans cette région, mais également brag ou barak, dans les zones environnantes. L'association précise que chacun des masques est spécifique au clan ou au village qui l'emploie. La plupart du temps, le masque parak est utilisé et paré d'un costume complet en fibres végétales, lors de ses rares apparitions, au moment de l'initiation des jeunes hommes. Il est également assimilé à la chasse. Tel que l'on peut le voir sur les dessins de jeunes garçons réunis par le Père Josef Schmidt (in Peletier et Morin, 2006, p.120, ill.15 et 16), le parak pouvait jouer du tambour afin de rallier ou d'apaiser les esprits.