Lot Essay
Si les sculpteurs Ndassa se sont en général attachés au modèle traditionnel de la statuaire kota (un visage entoure de panneaux latéraux et d’un croissant à son sommet), quelques sculpteurs semblent toutefois s’en être écarté en éliminant le croissant. Le style de ce lot est l'archétype même du Ndassa sans croissant, et sans doute parmi les premiers à avoir eu cette audace, mais on retrouve ce choix dans de nombreux autres ateliers et styles Ndassa. De façon intéressante, cette élusion du croissant semble ne se produire que sur les représentations masculines, ce qui laisse supposer qu’elle avait peut-être une signification au-delà de son aspect esthétique.
Dans ce style, la plupart des sculpteurs ont choisi de représenter les yeux par des cupules en demi-sphère. Il est donc intéressant de noter le traitement des yeux ici représentes par une plaque en fuseau maintenue par un clou dont la tête fait office de pupille. Au vu de
la grande similarité des objets ayant cette particularité, il permet vraisemblablement d’identifier une origine commune. L’un de ces objets, maintenant dans les collections du Vardskultur museet de Goteborg (inventaire 1919.3.3), a été recueilli par le missionnaire
G.A. Jacobson (encore lui, voir lot 103) au tout début du XXe siècle (entre 1903, date de son arrivée au Congo et 1919 date de l'entrée de l’objet dans les collections du musée) en république du Congo (alors AEF – Congo Français), ce qui en atteste l’origine.
Frédéric Cloth, septembre 2017
Dans ce style, la plupart des sculpteurs ont choisi de représenter les yeux par des cupules en demi-sphère. Il est donc intéressant de noter le traitement des yeux ici représentes par une plaque en fuseau maintenue par un clou dont la tête fait office de pupille. Au vu de
la grande similarité des objets ayant cette particularité, il permet vraisemblablement d’identifier une origine commune. L’un de ces objets, maintenant dans les collections du Vardskultur museet de Goteborg (inventaire 1919.3.3), a été recueilli par le missionnaire
G.A. Jacobson (encore lui, voir lot 103) au tout début du XXe siècle (entre 1903, date de son arrivée au Congo et 1919 date de l'entrée de l’objet dans les collections du musée) en république du Congo (alors AEF – Congo Français), ce qui en atteste l’origine.
Frédéric Cloth, septembre 2017