Details
CHOKWE MASK
ANGOLA
Height: 9 in. (23 cm.)
Provenance
Alain de Monbrison, Paris
Bernard Dulon, Paris, ca. 2001
Guy Laliberté Collection
Literature
M : la revue du Musée des beaux-arts de Montréal, Montreal, autumn 1999, p. 2
Germain, J., Arts anciens de l’Afrique Noire, vol. I, Montreal, 2002, pp. 68-69, no. 28
Prescott, Y., « L’évolution des collections africaines à Montréal. De l’anthropologie au patrimoine culturel mondial » in Vie des Arts, no. 212, Montreal, autumn 2008, p. 80
Exhibited
Montreal, Montreal Museum of Fine Arts, Afrique Sacrée II. Collections du MBAM, du Cirque du Soleil et du Musée Redpath de l’Université McGill, 19 November 2008 - November 2010
Further details
MASQUE TSHOKWÉ, ANGOLA

Brought to you by

Alexis Maggiar
Alexis Maggiar International Head, African & Oceanic Art, Vice Chairman of Christie's France

Lot Essay

This Chokwe mask, mwana pwo - meaning ‘young woman’ - represents the idealized portrait of feminine beauty. Beyond that allegory, this type of mask symbolizes the important position that women occupy in the matrilineal Chokwe society.

This work constitutes a superb example of the corpus and is distinctive for the realistic, refined hand of the artist. The classic signs of beauty are exaggerated: the philtrum is finely sculpted; the face shows a number of delicately incised traditional scarifications; and the teeth are filed into points, inspired by dental mutilations called yitoma, and enhanced with kaolin. The pinnacle of the artist’s talent resides in the harmonization of the almond-shaped slit eyes. They are carved into concave sockets that rise up to the curves of the brows, sculpted in slight relief. The reddish-brown patina caused by its prolonged use flatters the precision of the features and the exquisite subtlety of the curves.

For a very similar example, refer to the one kept at the Detroit Institute of Arts dating from the early 19th century, inv. no. 1988.193, published in Bulletin of the Detroit Institute of Arts, 1989, Chicago, vol. 65, no. 2⁄3, p. 30, no. 23.

Ce masque chokwe, mwana pwo, signifiant « jeune femme », représente le portrait idéalisé de la beauté féminine. Au-delà de cette allégorie, ce type de masque symbolise la position importante que tient la femme dans la société matrilinéaire chokwe.

Cette œuvre constitue un superbe exemple du corpus et se distingue par le traitement réaliste et raffiné apporté par l’artiste. Les canons classiques de beauté sont magnifiés : le philtrum est finement sculpté, le visage offre de multiples scarifications traditionnelles délicatement incisées et les dents sont limées en pointes, rehaussées de kaolin, s’inspirant des mutilations dentaires - yitoma. Le point d’acmé du talent de l’artiste réside dans l’harmonisation des yeux en amande fendus et logés dans des orbites concaves qui épousent les courbes des sourcils sculptés en léger relief. La patine rouge brun relative à son utilisation prolongée met en valeur la précision des traits et toute la subtilité des modelés.
  
Pour un exemple très similaire, voir celui conservé au Detroit Institute of Arts daté du début du XIXe siècle, inv. n° 1988.193, publié dans Bulletin of the Detroit Institute of Arts, 1989, Chicago, vol. 65, n° 2⁄3, p. 30, n° 23.

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