Lot Essay
Among the Vili-Kongo, the nkisi occupy the daily life of those people. These magic-religious statues, used for divination, protection or imprecation, are undoubtedly one of the most emblematic art forms in sub-Saharan Africa today.
Our superb example is distinguished by the presence and preservation of almost all of its original magical charges - introduced by the nganga - some visible, others preserved by the earthen gangue and the large mirror. The eyes are subtly adorned with glass, reinforcing the omniscient gaze of the fetish. The slightly bent body with the hands resting on the sides and the face leaning irresistibly forward subtly reinforce the statue’s combative attitude. The delicate modelling of the nose, the lips, the eyebrows and the feet, covered by time and the ritual use of a dark, crusty patina, make this statue a magnificent example of Kongo-Vili art.
And in the words of its first purchaser F. Olbrechts, ‘[...] of a quest, not for gold or ivory, not for ebony or radium, but for that which will make Africa even more famous perhaps than all the minerals in its rich subsoil: its art and its artists’ (Petridis, C., Frans M. Olbrechts 1899-1958. In search of art in Africa, Antwerp, 2001, preface).
Chez les Vili-Kongo, les nkisi occupent la vie quotidienne du peuple. Ces statues magico-religieuses servant soit à la divination, soit à la protection soit à l’imprécation, sont sans doute aujourd’hui l’une des formes d’art des plus emblématiques de l’Afrique subsaharienne.
Notre superbe exemplaire se distingue par la présence et la conservation de presque toutes ses charges magiques originelles - introduites par le nganga -, certaines visibles, d’autres préservées par la gangue de terre et le large miroir. Les yeux sont subtilement ornés de verre, renforçant le regard omniscient du fétiche. Le corps légèrement penché avec les mains posées épousant les flancs et le visage tendant irrésistiblement vers l’avant renforcent subtilement l’attitude combative de la statue. Le délicat modelé du nez, des lèvres lippues, des sourcils, et des pieds, recouverts par le temps et l’utilisation rituelle d’une patine sombre et crouteuse, font de cette statue un magnifique exemplaire de l’art Kongo-Vili.
Et pour reprendre les mots de son premier acquéreur F. Olbrechts, « […] d’une quête, non pas d’or ou d’ivoire, non pas d’ébène ou de radium, mais de ce qui rendra l’Afrique encore plus célèbre peut-être que tous les minéraux de son riche sous-sol : son art et ses artistes » (Petridis, C., Frans M. Olbrechts 1899-1958. In search of art in Africa, Anvers, 2001, préface).
Our superb example is distinguished by the presence and preservation of almost all of its original magical charges - introduced by the nganga - some visible, others preserved by the earthen gangue and the large mirror. The eyes are subtly adorned with glass, reinforcing the omniscient gaze of the fetish. The slightly bent body with the hands resting on the sides and the face leaning irresistibly forward subtly reinforce the statue’s combative attitude. The delicate modelling of the nose, the lips, the eyebrows and the feet, covered by time and the ritual use of a dark, crusty patina, make this statue a magnificent example of Kongo-Vili art.
And in the words of its first purchaser F. Olbrechts, ‘[...] of a quest, not for gold or ivory, not for ebony or radium, but for that which will make Africa even more famous perhaps than all the minerals in its rich subsoil: its art and its artists’ (Petridis, C., Frans M. Olbrechts 1899-1958. In search of art in Africa, Antwerp, 2001, preface).
Chez les Vili-Kongo, les nkisi occupent la vie quotidienne du peuple. Ces statues magico-religieuses servant soit à la divination, soit à la protection soit à l’imprécation, sont sans doute aujourd’hui l’une des formes d’art des plus emblématiques de l’Afrique subsaharienne.
Notre superbe exemplaire se distingue par la présence et la conservation de presque toutes ses charges magiques originelles - introduites par le nganga -, certaines visibles, d’autres préservées par la gangue de terre et le large miroir. Les yeux sont subtilement ornés de verre, renforçant le regard omniscient du fétiche. Le corps légèrement penché avec les mains posées épousant les flancs et le visage tendant irrésistiblement vers l’avant renforcent subtilement l’attitude combative de la statue. Le délicat modelé du nez, des lèvres lippues, des sourcils, et des pieds, recouverts par le temps et l’utilisation rituelle d’une patine sombre et crouteuse, font de cette statue un magnifique exemplaire de l’art Kongo-Vili.
Et pour reprendre les mots de son premier acquéreur F. Olbrechts, « […] d’une quête, non pas d’or ou d’ivoire, non pas d’ébène ou de radium, mais de ce qui rendra l’Afrique encore plus célèbre peut-être que tous les minéraux de son riche sous-sol : son art et ses artistes » (Petridis, C., Frans M. Olbrechts 1899-1958. In search of art in Africa, Anvers, 2001, préface).