Lot Essay
This Bambara headdress crest, once part of the collection belonging to Freda and Harry Schaeffer, is an excellent representation of the style of the Beledougou region, located in the current-day center of Mali.
These antelope crests, known as n’gonzon koun, are ‘sculpted in two distinct units, which are then connected by iron staples, U-shaped nails, metal hardware or leather.’ The crests from this region, which played a role in agrarian rituals, are also characterized by the horizontal nature of their composition, which is beautifully demonstrated here through long, elliptical horns that join together at the tips. Reflecting the parallel direction of the body, the horns stretch back in soft curves to reinforce the delicate touch brought to the rendering of the face. The artist also brought special attention to the details of the surface, such as the finely incised spiral pattern along the length of the horns, the geometric designs covering the head of the antelope, and the insertion of metal pieces as eyes.
As part of the corpus, this crest is distinctive for its dynamic and the cubism of its shapes, which assert elegance and modernity. For comparable examples, refer to that of the former John Klejman collection, or the one purchased by Deborah and Jack Rosenberg (cf. Sotheby’s, Paris, 10 December 2014, lot 54 and New York City, 17 May 2007, lot 116).
Ce cimier de coiffe bamana, autrefois conservé par les collectionneurs Freda et Harry Schaeffer, demeure une très belle représentation du style de la région de Bélédougou, centre de l’actuel Mali.
Désignés sous le nom de n’gonzon koun, ces cimiers-antilopes sont « sculptés en deux unités distinctes - la tête et le corps - qui sont ensuite reliés par des agrafes en fer, des clous en U, des éléments métalliques ou en cuir ». Liés aux rites agraires, les cimiers de cette région se caractérisent également par l’horizontalité de leur composition qui est ici traduit à merveille par les longues cornes elliptiques qui se rejoignent à leur extrémité. Faisant écho à l’axe parallèle du corps, les cornes qui s’étendent vers l’arrière - dans des courbes douces - confortent toute la délicatesse apportée au traitement du visage. L’artiste a également accordé une attention particulière aux détails de la surface, comme le fin motif spiralé incisé sur la longueur des cornes, les motifs géométriques recouvrant la tête de l’antilope et l’ajout d’éléments métalliques en guise d’yeux.
Au sein de son corpus, ce cimier se distingue par la dynamique et le cubisme de ses formes qui traduisent l’élégance et la modernité. Pour des exemples comparables, voir celui de l’ancienne collection John Klejman ou encore celui acquis par Deborah et Jack Rosenberg (Sotheby’s, Paris, 10 décembre 2014, lot 54 et New York, 17 mai 2007, lot 116).
These antelope crests, known as n’gonzon koun, are ‘sculpted in two distinct units, which are then connected by iron staples, U-shaped nails, metal hardware or leather.’ The crests from this region, which played a role in agrarian rituals, are also characterized by the horizontal nature of their composition, which is beautifully demonstrated here through long, elliptical horns that join together at the tips. Reflecting the parallel direction of the body, the horns stretch back in soft curves to reinforce the delicate touch brought to the rendering of the face. The artist also brought special attention to the details of the surface, such as the finely incised spiral pattern along the length of the horns, the geometric designs covering the head of the antelope, and the insertion of metal pieces as eyes.
As part of the corpus, this crest is distinctive for its dynamic and the cubism of its shapes, which assert elegance and modernity. For comparable examples, refer to that of the former John Klejman collection, or the one purchased by Deborah and Jack Rosenberg (cf. Sotheby’s, Paris, 10 December 2014, lot 54 and New York City, 17 May 2007, lot 116).
Ce cimier de coiffe bamana, autrefois conservé par les collectionneurs Freda et Harry Schaeffer, demeure une très belle représentation du style de la région de Bélédougou, centre de l’actuel Mali.
Désignés sous le nom de n’gonzon koun, ces cimiers-antilopes sont « sculptés en deux unités distinctes - la tête et le corps - qui sont ensuite reliés par des agrafes en fer, des clous en U, des éléments métalliques ou en cuir ». Liés aux rites agraires, les cimiers de cette région se caractérisent également par l’horizontalité de leur composition qui est ici traduit à merveille par les longues cornes elliptiques qui se rejoignent à leur extrémité. Faisant écho à l’axe parallèle du corps, les cornes qui s’étendent vers l’arrière - dans des courbes douces - confortent toute la délicatesse apportée au traitement du visage. L’artiste a également accordé une attention particulière aux détails de la surface, comme le fin motif spiralé incisé sur la longueur des cornes, les motifs géométriques recouvrant la tête de l’antilope et l’ajout d’éléments métalliques en guise d’yeux.
Au sein de son corpus, ce cimier se distingue par la dynamique et le cubisme de ses formes qui traduisent l’élégance et la modernité. Pour des exemples comparables, voir celui de l’ancienne collection John Klejman ou encore celui acquis par Deborah et Jack Rosenberg (Sotheby’s, Paris, 10 décembre 2014, lot 54 et New York, 17 mai 2007, lot 116).