MORRIS (1923-2001)
MORRIS (1923-2001)
1 More
MORRIS (1923-2001)

Les Dalton courent toujours

Details
MORRIS (1923-2001)
Les Dalton courent toujours
Dupuis. 1964
Encre de Chine et gouache bleue sur papier pour la planche 23 de l'album.
42,6 x 35,6 cm.
47,4 x 36,3 cm pour la feuille.

Les Dalton courent toujours a été prépublié dans Le Parisien libéré en 1960-1961. Parution en album (n°23) en 1964.
Scénario de René Goscinny (1926 – 1977).

L’album débute avec l’élection d’un nouveau président, qui proclame immédiatement une amnistie générale, dont bénéficient aussi nos quatre bandits dans le vent. Ils sont d’ailleurs interrompus en pleine évasion, et refusent même la proposition du gardien de se changer : ”ces uniformes nous plaisent, lui répond Joe. Enlevez-nous simplement ces boulets”.
Mais chassez le naturel, il revient en diligence. C’est justement en attaquant l’une d’elles que les Dalton sont à nouveau emprisonnés au pénitencier, dont ils s’évadent à la faveur d’une attaque apache. En cavale, ils sont capturés par une tribu et Lucky Luke doit se remettre à leur recherche, autant pour les incarcérer que pour leur sauver la vie. “Il semble que la mienne soit vouée à courir après les Dalton”, soupire notre cow-boy.
Il bénéficie de “l’aide” de Rantanplan pour se mettre à leur recherche. Mais le fin limier a malheureusement la truffe bouchée. De toute façon, Rantanplan semble sur cette planche bien plus intéressé par les fleurs et les papillons que par nos quatre bandits.
Jolly Jumper ne peut retenir son mépris pour le chien le plus stupide de l’Ouest. Notons que l’évolution du trait de Morris se ressent particulièrement dans la manière de dessiner les chevaux, ici dans une veine semi-réaliste qui n’est pas sans évoquer leur dessin par Willy Lambil, dans ses Tuniques bleues.
Clin d’œil à l'ami de toujours André Franquin, les cris de guerre des apaches citent le Marsupilami dans le texte.

The album opens with the election of a new president, who immediately proclaims a general amnesty, which also benefits our four bandits. They are interrupted in the middle of an escape and even refuse the guard's suggestion that they change their striped clothes: "We like these uniforms, Joe replies. Just take these balls and chains off.”
But you can't change a leopard's spots! Before long, the Daltons are up to their old tricks again, this time attacking a stagecoach. Back to jail they go, only to escape another time thanks to a raid by the Apache. On the run, they are captured by a tribe and Lucky Luke has to go back in search of them, to put them back behind bars as much as to save their lives. “It looks as though my life is going to be spent chasing after the Daltons,” sighs our cowboy.
He gets some "help" from Rantanplan to track them down... a “bloodhound” who unfortunately has a blocked nose. However, on this page, it looks as if Rantanplan is much more interested in the flowers and butterflies than in our four bandits.
Jolly Jumper can't hide his contempt for the dumbest dog in the West. It's worth noting that the evolution of Morris's style is particularly evident in the way he has drawn the horses. Here he has drawn them in a semi-realistic vein not dissimilar to the way Willy Lambil drew his horses in "Les Tuniques Bleues" ("The Bluecoats").
In a nod to his lifelong friend André Franquin, the Marsupilami is quoted in the text of the Apache's battle cries.

Brought to you by

Vincent Belloy
Vincent Belloy Specialist

Check the condition report or get in touch for additional information about this

If you wish to view the condition report of this lot, please sign in to your account.

Sign in
View condition report

More from Morris : l'homme qui créa Lucky Luke

View All
View All