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Le 20ème de cavalerie
Details
MORRIS (1923-2001)
Le 20ème de cavalerie
Dupuis. 1965
Encre de Chine et trame sur papier pour la planche 6 de l'album.
47,8 x 35,6 cm.
56 x 36,4 cm pour la feuille.
Le 20ème de cavalerie a été prépublié dans Spirou en 1964 (du n°1356 du 9 avril 1964 au n°1377 du 3 septembre 1964). Parution en album (n°27) en 1965.
Scénario de René Goscinny (1926 – 1977).
Parmi les albums de Lucky Luke, Le 20ème de cavalerie est peut-être celui dont l’inspiration cinématographique est la plus limpide. Lucky Luke est chargé de se rendre auprès du régiment éponyme, dont les soldats auraient chassé illégalement des bisons sur le territoire cheyenne, attisant les tensions. Le cowboy va essayer de calmer la situation, tout en mettant au jour un complot orchestré dans l’ombre.
Le camp est sous les ordres du colonel McStraggle, un officier très “à cheval” sur l’autorité, chez qui, d’après le blanchisseur du camp, “tout est propre, sauf le caractère”. Un des principaux ressorts comiques de l’album est la relation du colonel avec son fils, le lieutenant Grover McStraggle. Soucieux de ne pas faire preuve de favoritisme avec son fils vis-à-vis du reste de la troupe, le colonel se montre d’une implacable, et bien souvent absurde, fermeté, que Morris et Goscinny déclinent planche après planche avec délectation. Le “fils à papa”, comme il est surnommé par le reste des soldats, est en fait surtout son principal souffre-douleur.
L’album est un hommage parodique au film Rio Grande de John Ford (1950), qui évoquait en d’autres termes une relation père-fils de deux officiers. Le Colonel McStraggle est une caricature de l’acteur Randolph Scott (1898-1987), véritable icône des westerns des années 1950.
En dépeignant la rencontre entre Lucky Luke et le colonel, cette planche est l’occasion de se moquer des cadres de l’armée qui abusent de leur autorité, aboutissant à des situations absurdes lorsque leurs ordres sont exécutés sans réfléchir. Elle prouve aussi (si besoin en était) que Lucky Luke n’y est pas à sa place, son arrivée semant le désordre dans la sacro-sainte revue du régiment !
Of all the Lucky Luke albums, "Le 20ème de cavalerie" ("The 20th Cavalry") is perhaps the one with the clearest cinematic inspiration. Lucky Luke is sent to visit the titular regiment, whose soldiers are allegedly illegally hunting buffalo in Cheyenne territory, stirring up tension. The cowboy tries to defuse the situation, while at the same time uncovering a plot hatched behind the scenes...
The camp is under the command of Colonel McStraggle, an officer who is a stickler for authority. According to the camp's laundryman, “everything about him is squeaky clean except his character”. One of the main sources of comedy in the album is the Colonel's relationship with his son, Lieutenant Grover McStraggle. Anxious not to show his son any favouritism in relation to the rest of the troop, the Colonel is unrelentingly, and often absurdly, firm with him. Page after page, Morris and Goscinny delight in portraying this behaviour. "Daddy's Boy", as he is nicknamed by the rest of the soldiers, is, in fact, the Colonel's main whipping boy.
The album is a parodic homage to John Ford's 1950 film Rio Grande, which depicts a father-and-son relationship between two officers. Colonel MacStraggle is a caricature of the actor Randolph Scott (1898-1987), a veritable icon of 1950s westerns.
This page, depicting the moment Lucky Luke meets the Colonel, provides an opportunity to poke fun at army officers who abuse their authority, which leads to absurd situations when their orders are carried out without a second thought. It also proves (if proof were needed) that Lucky Luke is like a fish out of water there - his arrival wreaks havoc on the sacrosanct regimental parade!
Le 20ème de cavalerie
Dupuis. 1965
Encre de Chine et trame sur papier pour la planche 6 de l'album.
47,8 x 35,6 cm.
56 x 36,4 cm pour la feuille.
Le 20ème de cavalerie a été prépublié dans Spirou en 1964 (du n°1356 du 9 avril 1964 au n°1377 du 3 septembre 1964). Parution en album (n°27) en 1965.
Scénario de René Goscinny (1926 – 1977).
Parmi les albums de Lucky Luke, Le 20ème de cavalerie est peut-être celui dont l’inspiration cinématographique est la plus limpide. Lucky Luke est chargé de se rendre auprès du régiment éponyme, dont les soldats auraient chassé illégalement des bisons sur le territoire cheyenne, attisant les tensions. Le cowboy va essayer de calmer la situation, tout en mettant au jour un complot orchestré dans l’ombre.
Le camp est sous les ordres du colonel McStraggle, un officier très “à cheval” sur l’autorité, chez qui, d’après le blanchisseur du camp, “tout est propre, sauf le caractère”. Un des principaux ressorts comiques de l’album est la relation du colonel avec son fils, le lieutenant Grover McStraggle. Soucieux de ne pas faire preuve de favoritisme avec son fils vis-à-vis du reste de la troupe, le colonel se montre d’une implacable, et bien souvent absurde, fermeté, que Morris et Goscinny déclinent planche après planche avec délectation. Le “fils à papa”, comme il est surnommé par le reste des soldats, est en fait surtout son principal souffre-douleur.
L’album est un hommage parodique au film Rio Grande de John Ford (1950), qui évoquait en d’autres termes une relation père-fils de deux officiers. Le Colonel McStraggle est une caricature de l’acteur Randolph Scott (1898-1987), véritable icône des westerns des années 1950.
En dépeignant la rencontre entre Lucky Luke et le colonel, cette planche est l’occasion de se moquer des cadres de l’armée qui abusent de leur autorité, aboutissant à des situations absurdes lorsque leurs ordres sont exécutés sans réfléchir. Elle prouve aussi (si besoin en était) que Lucky Luke n’y est pas à sa place, son arrivée semant le désordre dans la sacro-sainte revue du régiment !
Of all the Lucky Luke albums, "Le 20ème de cavalerie" ("The 20th Cavalry") is perhaps the one with the clearest cinematic inspiration. Lucky Luke is sent to visit the titular regiment, whose soldiers are allegedly illegally hunting buffalo in Cheyenne territory, stirring up tension. The cowboy tries to defuse the situation, while at the same time uncovering a plot hatched behind the scenes...
The camp is under the command of Colonel McStraggle, an officer who is a stickler for authority. According to the camp's laundryman, “everything about him is squeaky clean except his character”. One of the main sources of comedy in the album is the Colonel's relationship with his son, Lieutenant Grover McStraggle. Anxious not to show his son any favouritism in relation to the rest of the troop, the Colonel is unrelentingly, and often absurdly, firm with him. Page after page, Morris and Goscinny delight in portraying this behaviour. "Daddy's Boy", as he is nicknamed by the rest of the soldiers, is, in fact, the Colonel's main whipping boy.
The album is a parodic homage to John Ford's 1950 film Rio Grande, which depicts a father-and-son relationship between two officers. Colonel MacStraggle is a caricature of the actor Randolph Scott (1898-1987), a veritable icon of 1950s westerns.
This page, depicting the moment Lucky Luke meets the Colonel, provides an opportunity to poke fun at army officers who abuse their authority, which leads to absurd situations when their orders are carried out without a second thought. It also proves (if proof were needed) that Lucky Luke is like a fish out of water there - his arrival wreaks havoc on the sacrosanct regimental parade!
Brought to you by

Vincent Belloy
Specialist
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