拍品专文
Ces deux charmants tableaux appartiennent à un ensemble de six peintures destinées à être gravées pour illustrer le roman de Caroline-Stéphanie-Félicité de Genlis (1746-1830), L’Histoire de Mademoiselle de la Vallière. Publié chez Prud’hon fils en 1804, les aventures de Louise de La Vallière (1644-1710), dont l'histoire se souvient pour avoir été l’une des maîtresses du roi Louis XIV (1638-1715) dans les années 1660 – et pour être rentrée au couvent après avoir été délaissée par le Roi Soleil –, fournissaient alors un sujet parfait pour le goût moralisant du Premier Empire.
C’est d’ailleurs pour faire face à cette époque moralisatrice nouvelle que le peintre Jean-Frédéric Schall (1752-1825), très apprécié sous l’Ancien Régime pour ses sujets galants et ses danseuses, dut adapter son style en se tournant vers des sujets inspirant l’histoire nationale, puisant entre autres dans les anecdotes historiques des dynasties royales françaises. Et cela plut ! La manufacture Favre-Petitpierre et Cie., opérant à Nantes entre 1802 et 1818, utilisa les motifs gravés par Louis-Charles Ruotte (1754-1806) d'après Schall pour éditer une toile de Nantes illustrant l’histoire de la maîtresse malheureuse (Fig. 1, Art Institute of Chicago, inv. 1952.650).
Il convient de noter que lors du dernier passage sur le marché de ces tableaux en 2002 (voir supra), ceux-ci étaient présentés sous un même lot avec une troisième oeuvre de l’ensemble peint, Mademoiselle de la Vallière au couvent de Chaillot. Enfin, un quatrième tableau, Mademoiselle de la Vallière et le Marquis de Bragelonne, est passé en vente chez Sotheby’s Billingshurst le 17 mai 1997 (lot 1074).
C’est d’ailleurs pour faire face à cette époque moralisatrice nouvelle que le peintre Jean-Frédéric Schall (1752-1825), très apprécié sous l’Ancien Régime pour ses sujets galants et ses danseuses, dut adapter son style en se tournant vers des sujets inspirant l’histoire nationale, puisant entre autres dans les anecdotes historiques des dynasties royales françaises. Et cela plut ! La manufacture Favre-Petitpierre et Cie., opérant à Nantes entre 1802 et 1818, utilisa les motifs gravés par Louis-Charles Ruotte (1754-1806) d'après Schall pour éditer une toile de Nantes illustrant l’histoire de la maîtresse malheureuse (Fig. 1, Art Institute of Chicago, inv. 1952.650).
Il convient de noter que lors du dernier passage sur le marché de ces tableaux en 2002 (voir supra), ceux-ci étaient présentés sous un même lot avec une troisième oeuvre de l’ensemble peint, Mademoiselle de la Vallière au couvent de Chaillot. Enfin, un quatrième tableau, Mademoiselle de la Vallière et le Marquis de Bragelonne, est passé en vente chez Sotheby’s Billingshurst le 17 mai 1997 (lot 1074).