ÉCRITOIRE EN PORCELAINE TENDRE
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UNE COLLECTION PARTICULIÈRE EUROPÉENNE
ÉCRITOIRE EN PORCELAINE TENDRE

MANUFACTURE DE CHANTILLY DU XVIIIE SIÈCLE, VERS 1740

Details
ÉCRITOIRE EN PORCELAINE TENDRE
MANUFACTURE DE CHANTILLY DU XVIIIE SIÈCLE, VERS 1740
En forme de bateau sur les flots, la partie supérieure percée à jour d’une fleur de lis et de deux cœurs et sur laquelle reposent deux tortues, à décor polychrome dans le style Kakiemon d’une frise de feuillage sur le bord ; couvercle manquant
H. 12,5 cm. (4 7⁄8 in.) ; L. 26,5 cm. (10 3⁄8 in.)
Literature
Bibliographie comparative : Une écritoire du même modèle, conservée dans une collection privée, est reproduite par Geneviève Le Duc, Porcelaine tendre de Chantilly au XVIIIe siècle, 1996, p.171.
Exhibited
Exposition La porcelaine française de 1673 à 1914, novembre-décembre 1929, Pavillon de Marsan, Palais du Louvre, n° 1840.
Further details
A CHANTILLY PORCELAIN INKSTAND, CIRCA 1740

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Hippolyte de la Féronnière
Hippolyte de la Féronnière Head of European Furniture Department

Lot Essay

Si un modèle asiatique n’est pas clairement identifié comme source d’inspiration, cette écritoire en porcelaine de Chantilly peut toutefois être rapproché d’un brûle-parfum en forme de jonque en porcelaine du Japon de la fin du XVIIe siècle aujourd’hui conservé dans les collections royales anglaises (J. Ayers, O. Impey, J. Mallet, Porcelain for Palaces, 1650-1750, 1990, n° 140, p. 163). Il est également envisageable d’imaginer qu’une jonque en biscuit émaillé chinois de la période Kangxi aurait pu inspirer la manufacture de Chantilly. L’exemplaire des collections d’Auguste Le Fort, aujourd’hui encore conservé à Dresde, présente quelques analogies, notamment les flots en relief représentés à la base de l’embarcation (E. Ströber, La Maladie de Porcelaine, East Asian Porcelain from the collection of Augustus the Strong, 2001, n° 21, p. 56-57).

Although no Asian model has been clearly identified as the source of inspiration, this porcelain inkstand set from Chantilly can nevertheless be compared to a late 17th-century Japanese porcelain perfume burner in the shape of a junk, now preserved in the British Royal Collection (J. Ayers, O. Impey, J. Mallet, Porcelain for Palaces, 1650-1750, 1990, no. 140, p. 163). It is also conceivable that a Chinese Kangxi period enamelled biscuit junk could have inspired the Chantilly manufactory. The example in the collections of Augustus the Strong, still preserved in Dresden today, has some similarities, notably the waves in relief depicted at the base of the boat (E. Ströber, La Maladie de Porcelaine, East Asian Porcelain from the collection of Augustus the Strong, 2001, no. 21, pp. 56-57).

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