Lot Essay
Parmi les portraits plus officiels de cette série, s’ajoute au présent portrait de Cardinal Jules Mazarin (1602-1661), deux pastels aujourd’hui répertoriés en collections publiques, le Portrait du Cardinal Richelieu au J. Paul Getty Museum de Los Angeles (inv. 97.GB.68 ; fig.) dans un habit rouge proche de celui de Mazarin et l’étude de Tête de Louis XIII, plus esquissée et avec un plan plus resserré autour du visage conservé au Metropolitan Museum of Art de New York (inv. 2012.106).
Mazarin, prélat italien, maintes fois portraituré en peinture par les plus grands artistes du moment, notamment Philippe de Champaigne (œuvre perdue connue d’après la gravure ; voir J. Garcia, Les représentations gravées du cardinal Mazarin au XVIIe siècle, Paris, 2000, nos. 1, 2, 30, ill.), et Nicolas Mignard (Chantilly, musée Condé, inv. PE 314), ainsi qu'en gravure, entre autres par Robert Nanteuil (A. Adamczack, Robert Nanteuil, Paris, 2011, nos. 93-96), est souvent représenté de manière plus solennelle tenant un livre dans la main et coiffé de sa barrette cardinalice. Simon Vouet en revanche choisit de le représenter ici avec la main droite tenant son cordon sur sa poitrine, et simplement coiffé de sa calotte, vêtu d’une soutane sans fioritures ni dentelles, où le pastel rouge teinté de subtils reflets domine la composition. Le présent pastel est sans doute parmi les effigies les plus sympathiques et vives du cardinal, comparable seulement à celles connues par deux gravures par Michel Lasne (Garcia, op. cit., nos. 4, 5, ill.).
Nous remercions madame Barbara Brejon de Lavergnée de nous avoir confirmé l’attribution de ce dessin qui sera inclus dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Simon Vouet actuellement en préparation par Barbara et Arnauld Brejon de Lavergnée, Alain Mérot et Véronique Meyer.
Fig. Simon Vouet, Portrait du Cardinal Richelieu, J. Paul Getty Museum, Los Angeles
Mazarin, prélat italien, maintes fois portraituré en peinture par les plus grands artistes du moment, notamment Philippe de Champaigne (œuvre perdue connue d’après la gravure ; voir J. Garcia, Les représentations gravées du cardinal Mazarin au XVIIe siècle, Paris, 2000, nos. 1, 2, 30, ill.), et Nicolas Mignard (Chantilly, musée Condé, inv. PE 314), ainsi qu'en gravure, entre autres par Robert Nanteuil (A. Adamczack, Robert Nanteuil, Paris, 2011, nos. 93-96), est souvent représenté de manière plus solennelle tenant un livre dans la main et coiffé de sa barrette cardinalice. Simon Vouet en revanche choisit de le représenter ici avec la main droite tenant son cordon sur sa poitrine, et simplement coiffé de sa calotte, vêtu d’une soutane sans fioritures ni dentelles, où le pastel rouge teinté de subtils reflets domine la composition. Le présent pastel est sans doute parmi les effigies les plus sympathiques et vives du cardinal, comparable seulement à celles connues par deux gravures par Michel Lasne (Garcia, op. cit., nos. 4, 5, ill.).
Nous remercions madame Barbara Brejon de Lavergnée de nous avoir confirmé l’attribution de ce dessin qui sera inclus dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Simon Vouet actuellement en préparation par Barbara et Arnauld Brejon de Lavergnée, Alain Mérot et Véronique Meyer.
Fig. Simon Vouet, Portrait du Cardinal Richelieu, J. Paul Getty Museum, Los Angeles