JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)
JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)
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JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)

Jeune fille au parapet

細節
JEAN-BAPTISTE GREUZE (TOURNUS 1725-1805 PARIS)
Jeune fille au parapet
huile sur toile
42,5 x 34,5 cm (16 ¾ x 13 ½ in.)
來源
Vente anonyme, galerie Charpentier, Paris, 3 juin 1958, (Me Ader), lot 30 ;
Acquis au cours de celle-ci par Mademoiselle Donis (selon le catalogue de vente de 2014, voir infra).
Vente anonyme, Palais d'Orsay, Paris, 28 novembre 1978, (Mes A. Ader, R. Ader, Picard & Tajan), lot 41.
Vente anonyme, Christie's, New York, 29 janvier 2014, lot 55.
Collection particulière, depuis 2014 ;
Puis par descendance à l'actuel propriétaire.
更多詳情
JEAN-BAPTISTE GREUZE (1725-1805), A GIRL AT A PARAPET, OIL ON CANVAS

What truth! What a variety of tones... those blond curls, scattered over the forehead, all dishevelled, you want to tuck them back under the bonnet, they are so light and true ... A good thick canvas fichu over the neck and arranged as it should be... Monsieur Drouais, come here, do you see this child? (D. Diderot, 'Le salon de 1765', Diderot Œuvres Complètes, Paris, 1984, XIV, p. 187).

One would be forgiven for thinking that with these words Denis Diderot (1713-1784) was inciting François-Hubert Drouais (1727-1775) to look at the present painting, whose delicate execution and graceful simplicity of composition characterise the 'expressive heads' painted by Greuze (1725-1805) from the 1760s onwards. In fact, the great art critic refers to Une petite fille qui tient un petit capucin de bois, now in the National Gallery of Ireland (Dublin, inv. NGI.803), but the same naturalism marks the Jeune fille au parapet.

Painted with creamy brushstrokes that reproduce the thick folds of her bodice and the fabric of her dress and hat, the child's face is bathed in golden light while shadows gently envelop her frail body. Greuze's effortless mastery of anatomy, here combined with his deep understanding of human emotions, seemed to the eighteenth century public something entirely new and remarkable, more authentic and insightful than the works of any of his contemporaries.

榮譽呈獻

Olivia Ghosh
Olivia Ghosh Specialist

拍品專文

'Quelle vérité ! quelle variété de tons… ces couettes de cheveux blonds, éparse sur le front, tout ébouriffées, c’est à les remettre sous le bonnet tant elles sont légères et vraies… Fichu de bonne grosse toile sur le cou et arrangé comme on sait… Monsieur Drouais, approchez, voyez-vous cette enfant ? c’est de la chair… Pour la vérité et la vigueur de coloris, petit Rubens.' (D. Diderot, 'Le salon de 1765', Diderot Œuvres Complètes, Paris, 1984, XIV, p. 187).

On serait pardonné si l’on pensait que par ces mots Denis Diderot (1713-1784) incitait François-Hubert Drouais (1727-1775) à regarder le tableau ci-présent, dont la délicatesse d’exécution et la simplicité grâcieuse de la composition caractérise les 'têtes d’expression' peintes par Greuze (1725-1805) à partir des années 1760. De fait, le grand critique d’art parle d’Une petite fille qui tient un petit capucin de bois, actuellement à la National Gallery of Ireland (Dublin, inv. NGI.803), mais ce même naturalisme marque la Jeune fille au parapet.

Peint avec des coups de pinceau crémeux qui reproduisent les plis épais de son corsage et le tissu de sa robe et de son chapeau, le visage de l’enfant est baigné dans une lumière dorée pendant que des ombres enveloppent doucement son frêle corps. La maîtrise sans effort de l'anatomie dont Greuze fait ici preuve, associée à sa profonde compréhension des émotions humaines semblèrent au public du XVIIIe siècle quelque chose d'entièrement nouveau et de remarquable, plus authentique et plus perspicace que les œuvres de n'importe lequel de ses contemporains.

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